Brigadier-chef au sein du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau, Romain Salles de Saint Paul, est mort lundi 25 novembre soir dans la collision accidentelle de deux hélicoptères lors d’une opération de combat, aux côtés de douze autres soldats français. « Il avait besoin de rendre à la France ce qu’elle lui avait donné, et j’ai conscience d’avoir donné mon fils à la France », a confié son père, ému, au micro d’Europe 1.
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Il laisse derrière lui une épouse et deux filles de 3 et 6 ans. Brigadier-chef au sein du 5e régiment d’hélicoptères de combat à Pau (Pyrénées-Atlantiques), Romain Salles de Saint Paul effectuait sa troisième opération au Mali lorsqu’il a trouvé la mort, ce lundi 25 novembre, aux côtés de douze autres soldats français. « Il était conscient qu’il risquait sa vie, mais qu’il y avait des valeurs à défendre, que la liberté était plus importante que tout, et effectivement, peut-être qu’un jour, il serait obligé de donner sa vie », a confié son père sur France info.
« Il avait besoin de rendre à la France ce qu’elle lui avait donné, et j’ai conscience d’avoir donné mon fils à la France », assure-t-il encore au micro d’Europe 1. Adopté en Colombie à l’âge de 4 ans et demi avec sa sœur, Romain Salles de Saint Paul avait rejoint l’armée il y a dix ans, en 2009, en tant que militaire du rang. Gravissant les échelons au sein de l’armée, il avait été déployé depuis au Gabon, à Djibouti et au Mali. « On a souvent parlé de la mort avec Romain et il était pleinement conscient de ce risque », confie encore son père. « Il assumait et pensait que cela faisait partie de sa mission de militaire ».
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