Au menu du prochain voyage du Pape en Thaïlande puis au Japon du 19 au 26 novembre, les minorités chrétiennes, l’évangélisation, le dialogue interreligieux, mais aussi la protection de l’environnement, des êtres humains, de la paix. En un mot… de la vie sous toutes ses formes.
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La fonction des deux prélats — le cardinal Fernando Filoni, en charge de l’Évangélisation des peuples et le cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, responsable du dialogue interreligieux — aux côtés du pape François en Thaïlande puis au Japon donne le ton de ce 32e voyage apostolique. Le souverain pontife se rendra en premier lieu dans ces deux pays d’Asie pour y soutenir les minorités chrétiennes, mais aussi pour rendre hommage aux missionnaires et aux martyrs qui ont donné leur vie pour y porter l’Évangile, tels que le bienheureux Nicolas Bunkerd Kitbamrung en Thaïlande et saint Paul Miki au Japon. Il compte également promouvoir le dialogue interreligieux en rencontrant notamment des leaders bouddhistes.
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Au temple Wat Ratchabophit à Bangkok, le chef de l’Église catholique s’entretiendra en particulier avec le patriarche suprême des bouddhistes, le plus haut dignitaire de l’ordre des moines du pays. Au Japon, il rencontrera des chefs shintoïstes afin d’encourager les Japonais sur le chemin du “respect mutuel et de la rencontre”. À bientôt 83 ans, le pape François parcourra plus de 13.000 kilomètres, et prononcera une douzaine de discours en moins de sept jours.
Protéger la vie, c’est aussi promouvoir la paix
À ces objectifs principaux, s’ajoute un enjeu crucial à ses yeux : appeler à protéger la vie, sous toutes ses formes. C’est d’ailleurs le thème donné à cette visite au pays du soleil levant, 38 ans après celle de Jean Paul II. Avec un taux de suicide record au Japon, des accidents nucléaires, une société ultra-sécularisée et l’hyper-consumérisme, le pape François n’aura que l’embarras du choix.
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Au cours de sa troisième journée sur l’île, il rencontrera des victimes du “triple désastre” de 2011 : le tremblement de terre, le tsunami et le grave accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Protéger la vie, c’est aussi promouvoir la paix. Avec près de 3 millions de morts pendant la seconde guerre mondiale, le Japon est “bien conscient” des souffrances causées par la guerre, a souligné le chef de l’Église catholique dans une vidéo adressée aux Japonais à la veille de son départ. Hiroshima et Nagasaki, frappées par la bombe atomique en 1945, représentent un lieu privilégié pour lancer un appel fort en faveur de la paix dans le monde. Le 24 novembre, l’évêque de Rome se rendra donc dans un premier temps à l’Atomic Bomb Hypocenter Park de Nagasaki pour délivrer un message sur l’immoralité de l’utilisation des armes nucléaires. “Avec vous je prie pour que le pouvoir destructeur des armes nucléaires ne soit plus jamais libéré dans l’histoire de l’humanité”, a-t-il d’ors et déjà déclaré dans sa vidéo. Quelques heures plus tard, le pontife enfoncera le clou à Hiroshima en participant à une rencontre exceptionnelle pour la paix.
Protéger la vie, c’est aussi préserver la terre : “notre maison commune que votre culture si belle symbolise”, a encore confié le Pape. Cela implique pour lui avant tout de savoir apprécier la “grande beauté naturelle” qui caractérise le pays des cerisiers en fleurs.
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