Mgr Giampietro Dal Toso, le président des Œuvres pontificales missionnaires (OPM), a salué l’extraordinaire croissance missionnaire africaine lors d’une homélie prononcée le 10 novembre dernier à Dar es Salam, en Tanzanie, a rapporté l’agence Fides.
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Il y a près de 10 ans, au lendemain du second synode pour l’Afrique — le premier avait été convoqué par le pape Jean Paul II en 1995 — le pape Benoît XVI signait une exhortation apostolique intitulée Africa munus — l’engagement de l’Afrique, en latin. L’Église en Afrique est appelée à contribuer à la nouvelle évangélisation dans les pays sécularisés, encourageait-il alors. Si de ces derniers provenaient auparavant de nombreux missionnaires, ils manquent aujourd’hui cruellement de vocations sacerdotales et à la vie consacrée.
Une décennie et un pontificat plus tard, ce constat est toujours d’actualité. Les statistiques du nombre de fidèles dans le monde en témoignent : l’Afrique apparaît comme le continent de l’espérance pour l’Église catholique. Cette année encore, l’Annuaire statistique de l’Église rapportait la forte croissance des catholiques sur ce continent : une hausse de 2,5%, contre un taux de croissance quasiment nul en Europe.
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Cette évolution n’a pas échappé à Mgr Giampietro Dal Toso lors d’une messe célébrée dans la plus grande ville de Tanzanie, Dar es Salam — la Maison de la Paix, en arabe — en présence de quelque 2.000 fidèles. “L’Afrique constitue une grande espérance pour l’Église universelle”, a ainsi confié le président des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) lors de la célébration de la clôture du Mois missionnaire extraordinaire.
Que ce soit en quantité ou en qualité, a encore salué Mgr Dal Toso selon l’agence Fides, l’Afrique a connu une croissance missionnaire extraordinaire. Ce continent avait jadis connu des missionnaires non africains qui avaient généreusement répondu à l’appel du Seigneur. C’est désormais bien souvent de là que partent des missionnaires vers le monde entier. Il s’agit maintenant de continuer à “cultiver cet esprit missionnaire” en particulier auprès des jeunes générations, a encore confié le président des OPM.
Susciter une conscience missionnaire
Cependant, l’œuvre missionnaire est encore loin d’être accomplie, a mis en garde l’archevêque italien, et il y a une certaine urgence à la “revitaliser” et “intensifier”. Dans son exhortation post-synodale de 2009, le pape Benoît XVI encourageait en particulier les séminaristes à se faire “apôtres” auprès des jeunes de leur génération en les invitant à se mettre à la suite du Christ dans la vie sacerdotale. “N’ayez pas peur, leur avait-il ainsi confié. La prière de nombreuses personnes vous accompagne et vous soutient”.
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Toutefois, la responsabilité missionnaire ne revient pas uniquement aux prêtres ou aux religieux. C’était bien l’objet du Mois missionnaire extraordinaire voulu par le pape François en octobre dernier : montrer que tout baptisé est une mission. “C’est un mandat qui nous touche de près : je suis toujours une mission ; tu es toujours une mission”, expliquait ainsi le pontife argentin dans son message pour la Journée mondiale des missions de 2019.
La “grande vocation des Œuvres pontificales missionnaires, a encore rappelé son président, est de susciter cette conscience missionnaire. Notre devoir désormais, a-t-il réaffirmé, est de poursuivre la mission de ces Œuvres parce que maintenant encore nous devons diffuser au sein de L’Église un esprit missionnaire”.
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