Le pape François et Justin Welby, archevêque anglican de Cantorbéry, ont convenu que, si la situation politique du Soudan du Sud « devait permettre l’établissement d’un gouvernement transitoire d’unité nationale dans les 100 prochains jours », ils se rendraient ensemble dans le pays.
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Le souverain pontife et l’archevêque anglican de Cantorbéry, Justin Welby, ont fait part de leur intention de se rendre ensemble au Soudan du Sud si la situation politique « devait permettre l’établissement d’un gouvernement transitoire d’unité nationale dans les 100 prochains jours », a annoncé le Saint-Siège ce 13 novembre. Le pape François l’a reçu en audience privée ainsi que Ian Ernest, archevêque directeur du Centre anglican de Rome et représentant de la Communion anglicane près le Saint-Siège. Au cours de leurs “entretiens amicaux”, les deux hommes ont échangé autour de la situation des chrétiens dans le monde. Ils ont également évoqué “certaines situations de crise internationale”, avec une “référence particulière à la réalité douloureuse” au Soudan du Sud.
Après la prière de l’Angélus le 10 novembre 2019, le pape François avait déjà exprimé son souhait de se rendre « cette année » au Soudan du Sud. Deux ans à peine après avoir obtenu son indépendance en 2011, le pays a sombré dans une tragique guerre civile. Le conflit a causé la mort de 380.000 personnes. La population sud-soudanaise espère ardemment un « avenir meilleur » et la « fin définitive des conflits », a ainsi déclaré le pape François après la prière mariale.
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En avril dernier, le successeur de Pierre avait convié les principaux responsables politiques du pays à une retraite spirituelle au Vatican. Y avaient répondu présent le président Salva Kiir ainsi que son vice-président et principal opposant Riek Machar. Ce souvenir est encore « vif », a confié le Pape. Sept mois après cette retraite inédite, il a de nouveau encouragé ces responsables à poursuivre sans relâche leur engagement en faveur d’un « dialogue inclusif ».