Inauguré lundi 11 novembre au parc André-Citroën, le monument aux morts pour la France en opérations extérieures montre que « la Nation n’oublie pas la nouvelle génération combattante », confie à Aleteia le père Benoist Galvan nouvel aumônier en chef adjoint Terre et chargé de mission pour les opérations extérieures (opex).C’est au cœur du parc André-Citroën, dans le XVe arrondissement parisien, au centre du jardin sous-lieutenant Eugénie-Djendi, dite la « Merlinette », opératrice radio parachutée par les Services spéciaux d’Alger, résistante, déportée et exécutée à Ravensbrück, que le monument aux morts pour la France en opérations extérieures (Opex) est inauguré. « Il symbolise l’engagement militaire de la France dans le monde, pour défendre les intérêts du pays et participer à la résolution des crises sur la scène internationale », assure le ministère aux Armées.
« Nous avons des lieux de mémoire et des monuments pour les grands conflits jusqu’à la guerre d’Algérie », explique à Aleteia le père Benoist Galvan, aumônier en chef adjoint Terre et chargé de mission pour les opérations extérieures (Opex). « Il manquait un monument pour que la Nation n’oublie pas la nouvelle génération combattante ». Selon lui, ce monument est d’autant plus important qu’il est nécessaire « que les Français réalisent que ces soldats qui meurent au loin, au Mali, en Centrafrique, en Afghanistan, donnent leur vie pour défendre notre pays. Ces soldats donnent leur vie pour la France et cela concerne chaque citoyen ».
Concrètement l’édifice, dédié à la mémoire des militaires morts pour la France lors des différentes opérations extérieures menées depuis 1963, représente six soldats anonymes, cinq hommes et une femme, issus des trois corps d’armée. Ils portent un cercueil invisible qui symbolise l’ensemble de la communauté militaire. Sur un mur sont inscrits les noms des militaires morts pour la France en opérations extérieures, soient 549 noms de militaires morts pour la France sur 17 théâtres d’opérations extérieures.