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Et si vous apprivoisiez votre féminité pour vivre sereinement votre célibat ?

PRZESTAŃ MARZYĆ
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Domitille Farret d'Astiès - publié le 30/10/19
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La question de la féminité fait partie des préoccupations d’aujourd’hui. Lancé en septembre 2019, le cabinet Sésame s’adresse aux femmes désireuses de mieux se connaître. Parmi les propositions, un voyage de quatre jours pour les célibataires de 25 à 40 ans qui souhaitent avancer sur la question du couple.

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“Permettre à chaque femme de se révéler dans sa nature féminine, dans sa délicatesse et dans la prise de conscience de son image”. Voilà le pari qu’a fait Marie-Liesse Malbrancke qui vient de lancer Sésame, un cabinet de conseil et d’accompagnement pour les femmes qui souhaitent avancer dans leur vie et être bien dans leurs baskets. Cette passionnée du féminin, qui a travaillé huit ans dans la communication, a à cœur de conseiller et d’accompagner les femmes. Forte de son expérience en entreprise, elle a beaucoup travaillé sur ce sujet, en lien avec des conseillers conjugaux et des sexologues, et suit actuellement une formation en psychothérapie.

Elle propose aujourd’hui plusieurs formules : ateliers à la carte (sur la séduction et le cycle féminin), accompagnement individuel (possible aussi pour les hommes) et un voyage. Le but de cette escapade de quatre jours en groupe pour les femmes célibataires de 25 à 40 ans est de réfléchir à la question du célibat et de prendre du temps pour elles. “Le sujet du célibat fait peur et il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas l’affronter”, explique-t-elle. Sésame ne prétend pas apporter une réponse mais plutôt des outils pour mieux se connaître et avancer fort d’une meilleure conscience de qui l’on est. “Certaines sont obnubilées par le sujet du couple et pensent que c’est une finalité. Or, c’est important d’être bien avec soi-même pour être bien à deux”, explique la jeune entrepreneuse.

Accueillir, s’aimer, aimer l’autre et oser

Marion, 36 ans, et Clotilde, 32 ans, ont participé à un premier week-end en juin 2019 avec quatre autres jeunes femmes. La première est professeur d’histoire-géographie tandis que la seconde travaille dans le paramédical. Ces deux Lyonnaises ont apprécié la réflexion intérieure qui était proposée, ainsi que la liberté de ton au sein du groupe. “Cela part énormément de l’énergie du groupe”, estime Marie-Liesse Malbrancke qui n’hésite pas à invoquer son histoire personnelle pour nourrir la réflexion collective. Au programme, exercices personnels et collectifs (comme s’écrire une lettre à soi-même, nommer les talents des autres à l’aide de cartes), temps de réflexion personnels, moments de détente et promenades. Tout cela s’axe autour de quatre piliers : accueillir, s’aimer, aimer l’autre et oser.

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© Marie-Liesse Malbrancke
Marie-Liesse Malbrancke.

“Nous étions un peu dans un cocon”, s’exclame Marion. “À 36 ans, on se connaît, on a déjà un peu travaillé sur soi et on apprend à accepter le célibat, même si ce n’est pas toujours facile. J’ai une vie qui me passionne et j’ai trouvé un équilibre, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas envie de construire un couple”, estime-t-elle. “Marie-Liesse apporte un peu de légèreté à ce sujet qui peut être un drame pour certaines. Elle veut emmener la femme à sortir d’elle-même et elle la prend dans tout son être, tout en matérialisant ce qu’elle veut transmettre. Elle nous a proposé différents ateliers et exercices sur la connaissance de soi, sur comment aimer son corps et son caractère, ainsi qu’un certain nombre d’outils assez ludiques. Pendant ces quatre jours, chacune a vraiment eu le temps de réfléchir sur elle-même”.

“Je suis ressortie pleine d’énergie et plus douce avec moi-même. J’ai réalisé que j’étais hyper dure dans la façon dont je me parlais. Il faut que je sois aussi plus bienveillante avec mon corps.”

Les moments de détente gardent également une place importante. “Il y a vraiment une convivialité qui se crée au fur et à mesure que nous partageons des choses personnelles”, poursuit Marion. “Cela m’a fait beaucoup de bien”, confie pour sa part Clotilde. “Je suis ressortie pleine d’énergie et plus douce avec moi-même. J’ai réalisé que j’étais hyper dure dans la façon dont je me parlais. Il faut que je sois aussi plus bienveillante avec mon corps. Nous avons fait des exercices pour digérer ce qui s’était passé dans nos parcours sentimentaux et d’autres sur les talents, et cela m’a fait réaliser à quel point nous étions différentes et que nous avions des parcours très variés”.


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“Bien sûr, tout est perfectible, mais c’est stimulant, motivant et réconfortant. Je suis repartie en étant bien avec moi-même”, ajoute Marion qui a pris des notes qu’elle consulte régulièrement. Si sa vie n’a pas changé radicalement, elle retire un bénéfice certain de cette échappée belle. “Aujourd’hui, je suis toujours célibataire mais je me suis autorisée à accepter plus facilement d’aller boire des verres avec des hommes, et aussi à en proposer. J’ai également appris à verbaliser mes forces. Cela m’a fait réfléchir sur des points auxquels je n’avais pas forcément pensés. J’ose davantage de choses et je me sens plus ouverte aux rencontres”. De son côté, Clotilde assume mieux son statut de célibataire qui pour elle reste mal perçu. “Ce qui m’a le plus frappée, c’est ce que j’ai compris sur moi-même. J’ai fait un travail d’acceptation et je suis repartie plus légère”.

Trois mois après l’escapade, Marie-Liesse Malbrancke propose une soirée de relecture au groupe afin de reprendre l’essentiel de ce qui s’est vécu et que chacune puisse revoir les objectifs qu’elle s’est fixés. “Il y en a une s’est décidée à aller voir un psychologue, une autre s’est inscrite sur un site de rencontres, et une troisième a déclaré qu’aujourd’hui elle était prête à être en couple, alors que trois mois auparavant, elle ne savait pas si elle en avait envie”, lance-t-elle. “Cela a été le démarrage d’un chemin pour chacune”.

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