Le soldat Léon Eugène Merat, décédé en 1916, repose désormais aux côtés de ses camarades de régiment à la nécropole nationale de Chattancourt (Meuse).
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Ses ossements avaient été déposés dans un carton en janvier devant l’ossuaire de Douaumont. C’est sa plaque d’identité militaire ainsi que des fragments de son casque Adrian de la Première Guerre mondiale qui ont permis de l’identifier. 103 ans après sa mort, jeudi 17 octobre 2019, le poilu a rejoint sa dernière demeure. Inhumé à la nécropole nationale de Chattancourt, dans la Meuse, il repose désormais auprès de ceux qui, comme lui, sont tombés à Verdun. Lui avait 25 ans.
« C’était une cérémonie solennelle, simple et assez brève, dans la continuité de ce qui se faisait à l’époque », explique à Aleteia le père Florent de Rugy, aumônier du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse, qui a procédé à la bénédiction du cercueil. « Cette inhumation s’inscrit dans ce qui a motivé la création de l’ossuaire de Douaumont. Il s’agit de donner une sépulture digne aux corps des soldats tombés sur le champ de bataille ».
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« Lors de l’inhumation j’ai pensé à tous ces aumôniers de la Grande Guerre qui ont accompagné les mourants, qui sont allés chercher les corps des soldats sur le champ de bataille », détaille le prêtre. « J’ai compris ce que pouvait être le ministère de ces aumôniers à l’époque, ce qui a été le quotidien de Paul Doncœur par exemple ». Pour mémoire, près de 300.000 soldats sont morts pendant la bataille de Verdun, de février à décembre 1916. Les corps d’environ 80.000 portés disparus sont dispersés dans une zone de 10.000 hectares transformée depuis en forêt domaniale.