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Cancer du sein : le dépistage permet d’éviter entre 15% et 21% des décès

CANCER
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Mathilde de Robien - publié le 04/10/19
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Le mois d’octobre est marqué par une vaste campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes, il peut cependant être diagnostiqué à un stade précoce, favorisant ainsi les chances de guérison.

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Chaque année en France, 54.000 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés, et près de 12.000 femmes en décèdent. Depuis 2004, le dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé. Il concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans et consiste en un examen clinique et une mammographie tous les deux ans, pris en charge à 100 % par l’assurance maladie. Pour le docteur Safia Maaradji, oncologue radiothérapeute à l’Hôpital Européen Georges Pompidou, le dépistage est « très important et très positif », confirme-t-elle à Aleteia. En effet, il contribue à faire diminuer la mortalité due au cancer du sein, en améliorant le pronostic des patientes : « On en détecte beaucoup, et on les traite à des stades précoces, avec par conséquent plus de chances de guérison ».

 

permet d’éviter entre 15% et 21% des décès

Car dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années, et la mammographie permet de découvrir des lésions qui ne sont ni visibles à l’œil nu, ni palpables. Or plus les cancers du sein sont détectés tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Selon les chiffres de l’Institut national du cancer, la survie à 5 ans est de 99% pour un cancer du sein détecté à un stade précoce, elle est de 26% pour un cancer métastasé. Les études internationales estiment que le dépistage permet d’éviter entre 15% et 21% des décès par cancer du sein. De plus, les cancers détectés à un stade précoce nécessitent, en général, des traitements moins lourds et moins agressifs, avec moins de séquelles.

Y a-t-il des symptômes visibles ?

Parallèlement au dépistage, l’autre moyen d’agir pour permettre un diagnostic précoce est de savoir reconnaître des signes d’alerte. L’Institut national du cancer invite chaque femme à rester attentive à toutes modifications inhabituelles des seins : apparition d’une grosseur dans le sein ou au niveau de l’aisselle, modification de l’aspect de la peau, du mamelon ou de l’aréole (rétraction, changement de coloration, écoulement). Il est en outre recommandé de les faire examiner au moins une fois par an par un médecin.

Peut-on agir en amont ?

Si la majorité des cancers sont dus à des facteurs de risques tels que l’âge et les antécédents familiaux, d’autres facteurs sont directement liés au mode de vie. Ainsi, la consommation d’alcool et de tabac, un surpoids ou encore pas ou peu d’activité physique peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du sein.

Pourquoi existe-t-il une controverse autour du dépistage ?

La principale controverse réside dans le « surdiagnostic ». Le docteur Safia Maaradji explique que « des lésions cancéreuses très petites sont détectées à la mammographie, et par principe de précaution, soignées par des traitements lourds comme la chirurgie ou la radiothérapie, alors que dans certains cas, elles ne sont pas évolutives. Le « surdiagnostic » peut donc entraîner un « surtraitement », très lourd pour les patientes. »


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À l’heure actuelle, le diagnostic ne permet pas de distinguer les cancers qui vont évoluer, et qui sont majoritaires, de ceux qui n’auront pas de conséquences. Par conséquent, il est souvent proposé de « traiter l’ensemble des cancers détectés et de sélectionner les patientes pour les différents traitements proposés », souligne l’oncologue. Actuellement, un des objectifs de la recherche médicale est d’identifier les cancers susceptibles d’être peu évolutifs pour proposer des traitements adaptés.

Vers quel saint se tourner ?

Toute femme qui rechercherait, par la prière, soutien et réconfort pour traverser l’épreuve de la maladie peut se tourner vers sainte Zélie Martin, la mère de sainte Thérèse de Lisieux, qui fut emportée par un cancer du sein à l’âge de 45 ans. Une sainte à la fois proche des malades dont elle a partagé les souffrances et proche de Dieu. « Du Ciel, elle peut intercéder pour chacune », souligne Guillaume d’Alançon, à l’origine de la neuvaine « Traverser le cancer avec Zélie Martin et la Vierge du Sourire » (LIFE éditions).

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© LIFE éditions

Traverser le cancer avec Zélie Martin et la Vierge du Sourire, LIFE éditions, juillet 2017, 4,90 euros.

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