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Sept leçons spirituelles que l’on reçoit quand on devient parent

MATKA Z CÓRKĄ
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Linde Declercq - publié le 03/09/19
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Vivre avec des enfants nous apporte une précieuse sagesse.

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Quand on est parent, on manque généralement de temps pour lire des livres ou former sa foi. Mais la bonne nouvelle est que vivre avec des enfants est en soi un livre de sagesse inestimable. Tout comme nos corps d’hommes et de femmes sont empreints des lois qui désignent le Créateur, on peut découvrir des informations essentielles sur qui on est et qui est Dieu à travers la parentalité. Voici sept exemples.

1ON NE CONTRÔLE RIEN

Les enfants nous confrontent à une réalité fondamentale : on ne contrôle rien. Prendre soin d’un nouveau-né peut donner l’impression d’être le secrétaire d’un patron capricieux qui nous dirait : « Corrigez ce texte maintenant », et avant même que l’on ait terminé, « Allez porter ceci à la Poste tout de suite », suivi de multiples tâches fastidieuses ou ingrates sans interruption. Quels que soient les efforts déployés pour maîtriser nos enfants et notre maison, de multiples événements se produisent chaque jour sans qu’on les ai prévus. Un parent n’a d’autre choix que de se rendre et de profiter de chaque instant qui se présente. En fin de compte, se soumettre à la volonté de Dieu implique un processus similaire. Compte tenu de Dieu et de l’histoire du salut, on devrait avoir pour devise « Attendez-vous à l’inattendu ».

MOTHERS DAY

Photo by Julie Johnson on Unsplash

2LE BESOIN DE LÂCHER PRISE

Être parent, c’est aussi une école de formation au lâcher prise. Il n’est pas rare que le simple fait de concevoir un enfant ne se produise pas selon le timing idéal prévu par des parents. Il en va de même pour l’accouchement. Il faut être détendu, faire confiance et mettre tout son être entre les mains de Dieu.

3NE PLUS PASSER AU PREMIER PLAN

Chaque nouvel enfant accueilli constitue un authentique refus à l’individualisme ambiant. Lorsqu’on a décidé de suivre Jésus, on a tous eu l’intention de cesser de devenir le centre du monde. Lorsqu’on passe une journée avec des enfants, cette intention devient très réelle. Même s’il est peut être parfois difficile d’accepter que notre volonté et nos désirs ne soient pas le but ultime.

4LE VRAI SENS DE LA LIBERTÉ

La liberté ne revient pas à faire tout ce que l’on a envie de faire. Les limites imposées par les enfants à notre vie quotidienne sont incroyables. Et pourtant, il est possible d’augmenter notre liberté dans ces circonstances mêmes. Si on ne se sent pas libres au milieu des limites que nos enfants nous imposent, c’est parce qu’on doit grandir en amour.

parenting

Ekaterina Pokrovsky – Shutterstock

5LE SECRET DE LA RÉDEMPTION

Pour certaines mères, la grossesse peut ressembler à un calvaire long de neuf mois : épuisement, nausées, sommeil de mauvaise qualité, impossibilité de marcher sans douleur, pieds enflés et autres affections que nous allons choisir d’omettre ici. De cette façon, une grossesse contient intimement le secret de la Rédemption. Pour donner la vie, on accepte librement de vivre cette souffrance. Au moment de l’accouchement, une femme expérimente profondément le mystère de la croix.



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6SANS MOI VOUS NE POUVEZ RIEN FAIRE

Lorsqu’on arrive au monde, on ne peut rien faire seuls. On doit être lavés, vêtus, nourris, consolés, endormis… la liste n’est pas exhaustive. Cela montre que les humains ont fondamentalement besoin les uns des autres. Une autonomie débridée est une illusion. À un niveau plus profond, cela nous rappelle qu’on est absolument impuissants sans Dieu. « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire », nous dit Jésus (Jn 15, 5).

7 LE REGARD DU PÈRE

Les Écritures nous révèlent que nous sommes des enfants dans notre relation avec Dieu le Père. En conséquence, être un parent sur terre est un moyen facile de se rendre compte de ce que Dieu doit ressentir pour nous. Il s’agit cependant d’une réflexion très imparfaite. Dans le sermon sur la montagne, Jésus dit : « Si donc, mauvais comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, le Père céleste donnera d’autant plus volontiers le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. » (Mt 7, 11) Quel parent n’a jamais vu son enfant malade ou avoir de la peine ? Bien que difficiles, ces occasions permettent d’entrevoir la compassion paternelle que Dieu doit ressentir pour nous. Des pensées jaillissent souvent en nous : « Si seulement tu savais combien j’aimerais assumer tes souffrances. » « Je ferais n’importe quoi pour te sauver. » « Si seulement tu pouvais comprendre à quel point je t’aime. »

OJCIEC Z CÓRKĄ

Shutterstock

Quand on voit le désordre extrême dont sont capables les enfants à table, il est facile d’imaginer le désordre que l’on fait de notre vie, mais cela ne dégrade pas l’amour que Dieu nous porte pour autant. Malgré tous leurs mauvais comportements, une étincelle de regret de la part de nos enfants suffit à faire fondre notre cœur et à leur pardonner pleinement.

Les petits servent donc de modèles de la façon dont on devrait vivre. Ils peuvent être totalement heureux pour les raisons les plus simples. S’ils tombent, ils se lèvent immédiatement et courent à nouveau, sans se soucier de leur erreur. Ils ont toujours hâte. Ils ne sont pas complexes. Ils ont une confiance aveugle en leurs parents. Même si notre culture ne valorise pas toujours les nouvelles vies, les enfants sont un immense cadeau au monde. Grâce aux leçons spirituelles qu’ils nous enseignent, on peut être confiants : Dieu les adore !

Dieu nous aime et nous le dit de sept manières différentes :
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