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Vols de cloches dans le Var : Mgr Rey appelle les chrétiens à la vigilance

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La dernière cloche de l'église romane de Brue-Auriac a disparu en août 2019.

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Caroline Becker - publié le 21/08/19
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Depuis quelques semaines, des églises de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se sont vues dérober plusieurs de leurs cloches. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a confié à Aleteia son inquiétude face à ces vols et appelle les chrétiens et les communes à rester vigilants afin d’assurer la protection de leur patrimoine religieux.

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Des vols qui interpellent. Début août, deux nouvelles cloches classées aux Monuments historiques ont été volées dans des chapelles du Var. Il y a d’abord la petite chapelle romane de la commune de Brue-Auriac, un peu isolée du centre, qui a vu l’une de ses cloches en bronze de 85 kilos, réalisée en 1847, disparaître. À quelques kilomètres de là, le village d’Esparron-de-Pallières a également connu le même sort. La petite chapelle, excentrée elle aussi, a vu sa cloche dérobée. À Ginasservis, se sont deux cloches dans deux chapelles différentes qui ont disparu, de 80 et 53 kilos.

“Les cloches sont des éléments de la vie de l’église mais c’est aussi un signal fort pour les riverains. Elles rappellent aux hommes le sens de Dieu”, a confié Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, à Aleteia. “Les cloches contribuent à structurer le temps et les villages sont souvent très attentifs aux sons qu’elles produisent car elles leur rappellent des moments marquants de leur vie, aussi bien heureux que malheureux”.



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Actuellement, le parquet de Draguignan ignore s’il s’agit d’actes isolés ou d’un même auteur. Quoiqu’il en soit, Mgr Rey invite les chrétiens et les communes à rester vigilants. “Ces dégradations soulèvent la question du sort de notre patrimoine religieux et la déchristianisation de la France”, a-t-il confié. “Il y une perte de repère dans notre société et un désintérêt général pour le religieux. Notre culture est pourtant imbibée de culture chrétienne comme en témoigne notre incroyable tapis d’églises”, a-t-il ajouté. “Le défi de notre temps est de rendre ce patrimoine vivant. Ouvrir les églises, y organiser des moments de recueillement, y trouver de nouvelles formes de présence. Faire vivre ces lieux en créant des initiatives culturelles et spirituelles comme des concerts, des animations liturgiques… En témoignant par la beauté, nous pouvons faire passer un message chrétien et toucher ainsi les gens.”

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