COMMENT PRIER EN VACANCES (4/5). Un petit coup de déprime malgré l’aura paradisiaque de vos vacances ? Un petit spleen inexpliquable ? Ou une contrainte inattendue ? Pas de panique, c’est le moment de transformer votre tristesse en joie et en paix… grâce à la prière.
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« Seigneur, c’est l’angoisse. Je me suis cassée la figure hier, et bilan : grosse entorse, un mois d’immobilisation. Me voici coincée face à la Grande Bleue… sans plus pouvoir y tremper un orteil. Bref, j’ai le moral dans les tongs. Mes potes sont partis se baigner et moi, je reste là, toute seule. Enfin, oui, je sais, pas seule, tu es là. Mais, tout à l’heure, quand je me suis cassée la figure, où étais-tu ? Pourquoi ne m’as-tu pas rattrapée – toi, ou la Sainte Vierge, ou mon ange gardien, ou un saint, un tout petit saint, un oublié dans un coin, qui aurait été trop heureux de te rendre service ? Pourquoi ?
Et encore, une entorse, c’est pas grand-chose. Mais même dans les grands malheurs, tu parais absent. Pourquoi n’as-tu rien fait pour ma copine Laura ? Tu sais, on était au caté ensemble, et ses parents se disputaient si fort… Qu’est-ce qu’on a prié pour qu’ils se réconcilient ! Et ils ont divorcé. Ils lui ont annoncé ça, son frère venait de faire sa profession de foi… Tu étais où, Seigneur, à ce moment-là ? Pourquoi es-tu si silencieux, si absent ? Pourquoi laisser faire tant de mal ? Réponds-moi !
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Ô Jésus, pardonne-moi ! En disant cela, mon regard est tombé sur toi, sur ce crucifix poussiéreux, abandonné — comme toi, à Gethsémani. Tu m’as regardée, et dans ton regard, j’ai lu la souffrance de Laura, et la mienne, et celle de tous les hommes de la Terre. Puis tu as fermé les yeux, tu as penché la tête et tu n’as plus bougé. Alors, je me suis rappelée que, trois jours après ta mort, tu es ressuscité et que le mal n’aura plus jamais le dernier mot, que ma prière rejoint la tienne sur la croix : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. Oui, Père, pardonne aux parents de Laura, pardonne aux pécheurs… et pardonne-moi. Avec ton Fils, par lui, en lui, et avec toutes les entorses de la Terre, l’amour triomphera ! »