Trois mois après les attentats de Pâques qui ont frappé le Sri Lanka le 21 avril 2019, une messe a été célébrée pour la première fois en l’église Saint-Sébastien de Negombo.
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Negombo, banlieue proche de Colombo. Trois mois après la série d’attentats qui a frappé le Sri Lanka, une messe a été célébrée à l’église Saint-Sébastien, la première en ces lieux depuis le drame. Le 21 avril dernier, le pays avait subi une série d’attentats visant trois églises en pleine célébration de la messe de Pâques, ainsi que des hôtels de luxe. Dimanche 21 juillet, soit trois mois jour pour jours après la tragédie qui a causé la mort de 258 personnes, plus de 1.000 fidèles ont assisté à cette messe présidée par le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo. Parmi eux, des rescapés des attentats mais aussi des familles des victimes. Un mémorial pour les victimes a été dévoilé à l’issue de la messe, mentionne l’Aide à l’Église en Détresse (AED).
Les catholiques représentent près de 7% de la population sri-lankaise
Si le cardinal Ranjith a adressé des paroles de réconfort aux victimes et à leurs proches, il a également déploré le climat d’insécurité et de peur qui règne parmi les fidèles et le clergé, rapporte Vatican News. “Oui, il y a toujours une certaine peur, même si au cours des trois derniers mois, nous n’avons pas eu d’incidents graves”, a ainsi lancé le prélat qui regrette l’inactivité du gouvernement. Selon lui, celui-ci n’a pas pris “assez de précautions” pour empêcher ces attentats alors qu’il disposait d’informations en amont. Mgr Ranjith déplore aussi une enquête menée sans “effort sincère pour découvrir véritablement qui étaient les responsables de ces attentats”. Enfin, il a évoqué sa rencontre avec le Pape le 20 juin dernier au Vatican, confiant que le Saint-Père avait été bouleversé par des photos prises dans les églises peu de temps après les explosions.
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