La Cité du Vatican pourrait atteindre prochainement l’objectif de “zéro plastique”, a affirmé à Vatican News Rafael Ignacio Tornini, responsable du service “jardins et propreté urbaine” du petit État. En y ajoutant l’élaboration d’un compost local pour les jardins pontificaux, on peut dire que le Vatican se met au vert.
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De l’encyclique Laudato Si’ à une Cité du Vatican verte, il n’y aura — bientôt — qu’un pas. Le service « jardin et propreté urbaine » du Vatican (d’une superficie de 44 hectares, ndlr) estime qu’il est possible de viser le zéro plastique d’ici six mois. Responsable de ce dernier, Rafael Ignacio Tornini a expliqué à Vatican News que si 55% des déchets sont aujourd’hui recyclés, plus de 75% d’entre eux le seront d’ici trois ans. « La création en 2016 d’une “île écologique” dédiée au traitement des déchets et au recyclage avec la mise en service d’un compacteur pour les emballages contribue à cette diminution », précise le journal.
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Exit le plastique et place à l’économie circulaire. Les résidus d’élagage et autres déchets verts, soit 400 tonnes par an, servent à fabriquer du compost utilisé par la suite dans les jardins du Vatican ou de Castel Gandolfo, la résidence d’été des papes.
À noter que depuis 2008, 2.400 panneaux solaires ont été installés sur le toit de la salle Paul VI et fournissent environ 20% de l’électricité consommée à l’intérieur des murailles vaticanes. En 2010, le plus petit État au monde était aussi celui qui produisait le plus d’énergie solaire au monde par habitant : pas moins de 200 watts par heure de pointe. La décision d’installer ces panneaux solaires avait valu à Benoît XVI le surnom de papa verde (le pape vert, en italien).
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