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Aleteia : quelle est la pièce de votre garde-robe que vous ne manquez pas de glisser dans vos valises ?
Anne-Dauphine Julliand : Ce qui rime pour moi avec les vacances : un maillot de bain ! Chaque fois que revient l’été, les images d’archives des Français se ruant au bord de la mer lors des premiers congés payés me reviennent en mémoire. Quelle chance nous avons de vivre dans un pays qui nous permet de bénéficier de temps de repos !
On associe volontiers maillot de bain et tongs. Pas chez vous, on dirait ?
Je suis une inconditionnelle des talons, même au cœur de l’été ! Pas seulement parce que j’aime rester élégante et féminine pendant les vacances : les talons sont une image de la vie, où cohabitent légèreté et difficulté. La difficulté n’empêche pas de gravir des sommets…
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L’accessoire dont vous ne vous séparez pas ?
Un sac dans lequel je mets tout : mon barda, le goûter des enfants, les souvenirs de l’été. Je ramène des coquillages, des produits artisanaux, des bibelots glanés sur les marchés, pour prolonger les vacances. J’aime les produits qui perpétuent un savoir-faire. J’ai une préférence pour les sacs en paille parce que j’associe les vacances au retour à la nature. Je suis une citadine qui aime à revenir à la source !
Vous y glissez toujours des livres ?
Oui ! Je suis une grande lectrice, essentiellement de romans. J’en ai d’ailleurs écrit un qui sortira en octobre prochain. L’été, je privilégie les classiques : il me paraît important de s’y replonger régulièrement, de retrouver les émotions qu’ils ont suscités en nous, et la qualité d’écriture qui les caractérise.
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Le must, c’est… ?
Une croix ! Elle représente ce que j’emmène partout avec moi, cet essentiel qui me suit où que j’aille. Même s’il n’est pas toujours aisé de concilier les journées de farniente avec les exigences de la foi ! Les vacances permettent de s’extraire de la course du monde, de l’emprise du quotidien : à nous de savoir les habiter…
Justement, ce n’est pas un peu futile, la mode ?
Tant qu’on ne perd pas de vue l’essentiel, la légèreté me paraît bienvenue ! Il n’est pas toujours facile pour moi d’être réduite à l’image d’« une maman qui a perdu ses deux filles » [Thaïs et Azylis, à dix ans d’intervalle]. Ma vie ne se résume pas à cette terrible épreuve, ce serait trop lourd à porter. J’essaie au quotidien de coupler gravité et légèreté.
D’où ce compte Instagram où vous postez des photos soignées d’assortiments de tenues, chaussures, et fanfreluches ?
J’aime l’esthétique de la photo et je privilégie des mises en scènes apparemment neutres mais qui racontent quelque chose… Ce que je cherche, dans ces clichés, c’est une harmonie : le côté déstructuré de certains artistes, ce n’est pas ma tasse de thé ! Et puis, vous savez, depuis la mort de mes deux filles il n’y a plus que des garçons à la maison [son mari Loïc, et leurs deux fils] : je suis seule garante de la féminité dans la famille. Féminité qui passe entre autres par ma manière de m’habiller.
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Prendre soin de soi, c’est important ?
S’aimer soi-même est indispensable. Encore plus quand on a été éprouvé : se bichonner, c’est déjà un pas vers une forme de consolation. Une façon de se réconcilier avec la peine qui nous habite, qui peut être dévastatrice. Ma quête, c’est ce qui apaise : le beau et le bien ne sont-ils pas indissociables ?
Compte Instagram : ici.
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