C’est parti pour la seconde édition du Loto du patrimoine. Ce dimanche, le fruit du super tirage du loto sera reversé à quelque 123 projets identifiés par la Fondation du patrimoine. Stéphane Bern, son ambassadeur, espère que les Français seront encore au rendez-vous. Car grâce aux bénéfices de l’année dernière, c’est plus d’une centaine de chantiers qui ont déjà démarré.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
“Le Loto du Patrimoine a très bien fonctionné l’année dernière et je souhaite que ce soit encore le cas cette année”, confiait Stéphane Bern il y a quelques semaines à Aleteia. Alors que s’annonce la seconde édition du Loto du Patrimoine avec le lancement d’un tirage inédit dimanche 14 juillet, d’un jackpot de 13 millions d’euros, la Mission Bern espère encore frapper fort cette année. Car lors de son lancement, le 3 septembre 2018, le Loto du patrimoine a attiré de nombreux d’adeptes. Un coup de maître pour Stéphane Bern qui prouve que les Français sont attachés à leur patrimoine.
Lire aussi :
Stéphane Bern : “Les églises sont des lieux de recueillement, de transmission et d’héritage”
Jugez plutôt. Lors de sa première édition en 2018, le Loto du patrimoine a séduit 2,8 millions de Français et permis de collecter 22 millions d’euros. Plus que l’objectif initial de 15 à 20 millions d’euros que la Française des jeux avait fixé. Le ministère de la Culture avait également accordé un soutien exceptionnel aux projets identifiés par la Mission Bern à hauteur de 14 millions d’euros, dans le cadre des 21 millions d’euros de crédits supplémentaires obtenus en fin d’année 2018. En 2019, 25 à 30 millions d’euros sont espérés par les promoteurs du Loto du patrimoine.
Où en sont les travaux ?
Parmi les 270 sites élus en 2018, 123 chantiers ont déjà démarré selon la Fondation du patrimoine. À titre d’exemple, le prieuré de Mayanne, à Dangeul, a reçu 21.000 euros pour restaurer le logis-halle, un monument unique construit par des moines bénédictins entre le XIe et le XVe siècles. Pour le cru 2019, les critères de sélection des projets sont les mêmes que ceux de l’année précédente : situation de péril du site, maturité du projet, impact économique et culturel sur le territoire, urgence de la restauration.
Mais nouveauté de cette année, cette liste présente, par rapport à celle de l’an dernier, un plus grand équilibre entre les édifices protégés et non protégés au titre des monuments historiques afin de ne pas privilégier uniquement les sites classés. Elle se caractérise également par une très grande diversité des édifices et une répartition sur l’ensemble du territoire de la France métropolitaine : un édifice par département. La part des édifices religieux représentent un tiers des monuments sélectionnés. Pour participer au tirage du Loto du patrimoine qui aura lieu le 14 juillet, une grille est déjà mise en vente au prix de 3 euros depuis le 15 juin. À partir du 2 septembre, des jeux à gratter à 3 et 15 euros seront également proposés.
Lire aussi :
L’abbaye de Longues-sur-Mer, une aventure spirituelle et patrimoniale