Sacré bonhomme qu’Olivier Giroud. Originaire de Chambéry, l’international français a été sacré cette année meilleur buteur de la Ligue Europa 2018-2019. Et l’athlète a plus d’un tour dans son sac. En plus d’être un brillant attaquant, il est également un fervent chrétien. Et n’hésite pas en témoigner.
“Je suis persuadé que le Seigneur a un plan pour chacun d’entre nous et je lui fais confiance”. Si à plusieurs reprises il a témoigné de sa foi — on l’a souvent vu pointer l’index vers le Ciel en signe d’action de grâces — Olivier Giroud se livre rarement intimement. À 32 ans, le footballeur international affiche un sacré palmarès : un Championnat de France avec Montpellier en 2012, quatre Coupes d’Angleterre, lauréat 2017 du Prix Puskás du plus beau but de l’année et, cerise sur le gâteau, champion du Monde en 2018 avec les Bleus dont il est par ailleurs le troisième buteur de l’histoire (35 buts).
Jésus, un “exemple d’humilité, de sagesse et d’amour”
“J’ai toujours eu la foi”, confesse le jeune père de famille de trois enfants, de 6, 3 et 1 ans. “J’estime que tous les choix que j’ai faits dans ma vie ont été bénis par le Seigneur, c’est ce qui fait ma force intérieure, ma force de caractère aujourd’hui”.
À sa progéniture, il souhaite faire connaître la vie de Jésus, “exemple d’humilité, de sagesse et d’amour”. Il confie que le message de l’Évangile l’a lui-même beaucoup aidé tout au long de sa vie. De confession protestante, le buteur explique que c’est sa mère qui lui a fait découvrir la religion en l’emmenant au culte. Une habitude qu’elle n’a d’ailleurs pas perdue avec ses petits-enfants, et notamment avec Jade, la fille aînée d’Olivier Giroud, à laquelle elle a appris à voir dans la Création l’œuvre de Dieu. À tel point, note le sportif le sourire aux lèvres, que l’enfant a pris l’habitude de lui lancer face à un coucher de soleil : “Regarde Papa, c’est Jésus”.
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“Les valeurs du sport préparent à l’annonce de l’Évangile”
En tant que sportif souvent en déplacement le week-end, il le confesse, il est parfois difficile pour lui de prendre le temps de se rendre à l’église. Mais impossible n’est pas français. Cet enfant du foot et du siècle affirme avoir beaucoup prié pour les choix qu’il a eu à faire tout au long de sa carrière. Une attitude qu’il estime fondamentale. Dieu est pour lui un véritable compagnon. Infatigable, il lit la Bible tous les jours et confie avoir un petit faible pour le psaume 23 dont il s’est tatoué des versets sur le bras en latin : “Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien, sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer….”. Ce texte le rassure : “Il est toujours là avec moi, il est sur mon bras”. Pas de doute, Jésus lui colle à la peau.