Le pape François vient d’annoncer que le cardinal John Henri Newman et quatre autres bienheureux seront canonisés, au cours d’un consistoire ordinaire public organisé le 1er juillet 2019 au Vatican. Ces cinq canonisations se dérouleront le 13 octobre prochain.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Le souverain pontife avait convoqué le 2 mai dernier un consistoire ordinaire public. Tous les cardinaux résidants à Rome ont donc été conviés ce 1er juillet au Vatican pour approuver certaines causes de canonisation. Parmi elles, celles de quatre femmes – Dulce Lopes Pontes, Giuseppina Vannini, Maria Teresa Chiramel Mankidiyan et Margarita Bays – mais aussi celle du cardinal John Henry Newman (1801-1890).
Né dans une famille anglicane, ce dernier est d’abord ordonné prêtre anglican, avant de se convertir au catholicisme. Celui qui fondera la congrégation de l’Oratoire de saint Philippe Néri en Angleterre sera canonisé le 13 octobre prochain grâce à la reconnaissance d’un second miracle : la guérison d’une femme américaine, sauvée d’une grossesse à risque, ainsi que de l’enfant qu’elle attendait. Ce miracle a été reconnu en 2019.
Lire aussi :
Le miracle à la vie naissante attribué au cardinal Newman
En 2010, un premier miracle de la guérison d’un diacre, lui aussi américain, avait été reconnu. En béatifiant le cardinal John Henry Newman, Benoît XVI avait alors salué « son intelligence fine et sa plume féconde » ainsi que « ses intuitions sur le rapport entre foi et raison, sur la place vitale de la religion révélée dans la société civilisée ».
Quatre futures saintes
Lors du même consistoire, a été approuvée la canonisation de la Suissesse Marguerite Bays (1815-1879), du Tiers-Ordre franciscain. En plus de visions prémonitoires, cette couturière a été miraculeusement guérie d’un cancer et a reçu les stigmates aux mains, aux pieds et sur son côté, reconnus par la suite authentiques par une enquête médicale. Malgré la disparition plus tard de ces blessures, Marguerite a continué à souffrir la Passion du Christ les vendredis.
Les cardinaux ont également voté pour la canonisation de la bienheureuse italienne Giuseppina Vannini (1859-1911), fondatrice des Filles de Saint-Camille, prolongation féminine de l’ordre des Clercs réguliers ministres des infirmes, de saint Camille de Lellis (1550-1614). Le pape Jean Paul II l’avait proclamée bienheureuse en 1994.
Lire aussi :
Christiane Rancé : “Le culte des saints n’a rien d’un opium que l’Église dispense”
De même, la bienheureuse brésilienne Dulce Lopes Pontes (1914-1992), religieuse de la Congrégation des Sœurs missionnaires de l’Immaculée Conception de la Mère de de Dieu, fera partie de la cohorte des canonisés du 13 octobre. De santé fragile, elle est surtout connue pour son action envers les plus pauvres, notamment grâce à la fondation de l’hôpital Santo Antonio à Salvador (Brésil).
Enfin, les cardinaux ont également donné leur accord à la canonisation de la bienheureuse Marie Thérèse Chiramel Mankidyan (1876-1926), religieuse indienne, fondatrice des Sœurs de la Sainte-Famille de Thrissur (Inde). Les principaux objectifs de cette congrégation sont l’éducation des filles, l’assistance aux malades ou encore l’aide aux plus nécessiteux.