L’Aide à l’Église en détresse a soutenu près de 41.000 prêtres en 2018, soit 10% d’entre eux, révèle la fondation dans son bilan annuel. En parallèle, une messe a été célébrée toutes les 22 secondes aux intentions des bienfaiteurs de l’AED.« Le sang des martyrs est semence de chrétiens », disait Tertullien au Ier siècle après Jésus-Christ. Vingt siècles plus tard et en dépit des évolutions sociétales, sa réflexion est toujours d’actualité. Pour soutenir les chrétiens dans leur foi, l’Aide à l’Église en détresse (AED), à travers sa branche internationale et ses 23 branches nationales, a apporté en 2018 plus 111,1 millions d’euros d’aide à l’Église « pauvre, opprimée et persécutée », peut-on lire dans son bilan annuel.
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Au total, ce ne sont pas moins de 5.019 projets qui ont été financés dans 139 pays grâce aux contributions de 33.000 bienfaiteurs du monde entier. Ce montant total de 111,1 millions d’euros a principalement été dédié à l’Afrique (27%) et au Proche-Orient (25%).
Une messe toutes les 22 secondes
Si les projets de reconstruction sont les plus importants, l’AED a toutefois consacré 16,4% de son budget aux intentions de messes. Il s’agit ainsi de sommes versées aux prêtres des zones les plus pauvres du monde et qui ne disposent pas d’autres ressources. Pas moins de 10% des prêtres dans le monde, soit 40.569, ont bénéficié de ce soutien, ce qui a permis de célébrer plus d’1,4 million de messes à l’intention des bienfaiteurs de l’AED, soit une messe toutes les 22 secondes. La formation des séminaristes constitue le troisième poste de dépenses de l’AED. Au total, en 2018, la fondation a ainsi soutenu la formation de près de 12.000 séminaristes.