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En ce premier dimanche après la Pentecôte, l'Église célèbre la fête de la Sainte Trinité, Dieu unique en trois personnes, le Père, le Fils et le Saint Esprit. Pour la première fois depuis le début de l'année liturgique, nous trouvons une fête qui n'a pas pour but de commémorer un événement de l'histoire du salut, mais de nous remettre en mémoire et graver en notre esprit un des dogmes fondamentaux de la foi catholique. C'est seulement à la fin du Moyen Âge que l'Église en a éprouvé le besoin en raison du refroidissement des convictions et de la prolifération des théories hétérodoxes. Cette fête était célébrée en certains lieux dès le Xe siècle, à la suite de révélations privées, mais ce n'est qu'au XIVe siècle qu'elle a été instituée officiellement pour l'Église universelle et fixée au premier dimanche après la Pentecôte.
Exprimer l’inexprimable
L’office de la Sainte Trinité est donc un office composé, et non l'expression spontanée de la prière de l'Église comme pour les messes plus anciennes. Les textes de la messe de la fête de la Sainte Trinité ne constituent pas un exposé théologique du dogme, comme ce sera le cas dimanche suivant pour la fête du Saint Sacrement. Comment exprimer l'inexprimable ? Ils se contentent de répéter indéfiniment notre louange à Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. En particulier les chants de la messe disent tous à peu près la même chose et on remarquera que les cinq pièces du propre : Introït, Graduel, Alléluia, Offertoire et Communion commencent toutes par le verbe bénir, benedicere c'est-à-dire : « dire du bien ».
Proclamons sa louange
Voici le texte de l’introït : Benedicta sit Sancta Trinitas, atque indivisa unitas : confitebimur ei quia fecit nobiscum misericordiam suam — « Bénie soit la Sainte Trinité et son indivisible unité ; Proclamons sa louange car elle a exercé envers nous sa miséricorde ».
La mélodie est calquée presque note pour note sur celle de l'introït Invocabit me du premier dimanche de carême, qui est affirmative, pleine d'une assurance paisible et assez solennelle. Le verset est le premier du psaume 8 : Domine Dominus noster : quam admirabile est nomen tuum in universa terra ! « Seigneur notre maître que votre nom est admirable sur toute la terre. »
Ce verset devrait être toujours suivi du Gloria Patri car il convient aujourd'hui plus que jamais.