Le nouvel album de Santana plonge dans les racines du monde en Afrique : « Africa Speaks ». Des sonorités latinos, africaines et typiquement signées Santana composent l’ensemble des titres, pour un résultat chaleureux et superbe, empreint d’un rythme qui transporte indéniablement.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Au printemps 2017, Carlos Santana avouait aux médias que sans sa foi chrétienne il aurait succombé au suicide, à sept reprises, après le divorce d’avec sa femme et la fin de leurs 34 ans de mariage. Il expliquait également que la musique ne l’avait pas aidé à traverser cette épreuve mais bien la grâce de Dieu, reçue et puisée lors de sa fréquentation assidue de l’église. Le chanteur d’origine mexicaine exprime d’ailleurs ouvertement sa foi à travers les réseaux sociaux ou dans des interviews.
Carlos Santana tenté de devenir pasteur
En mars 2000, un long article du magazine Rolling Stone avait largement donné place à la foi de Carlos, notamment à son amour des anges. « Ma réalité est que Dieu te parle tous les jours. Écris ceci. C’est une voix intérieure et tu lui fais confiance. Cette voix ne te mènera jamais dans le désert », dit-il au journaliste. Il y déclare également que ressentir la présence des anges est mieux que le sexe ou la drogue. Selon lui, c’est « comme ressentir Jésus nous prendre dans ses bras ».
Lire aussi :
Nicole Kidman : “La foi catholique me guide”
Il y a deux ans, l’article revenait sur la foi de la star grâce à ses déclarations ouvertes sur la place de Dieu dans sa vie, qui l’a véritablement sauvé, persuadé qu’il est dans les mains de Dieu. Avec un tel degré de notoriété, le leader du groupe Santana n’a pas peur d’en parler. Avant chaque concert, il prie d’ailleurs avec l’ensemble de son groupe pendant 15 minutes. Pour lui, c’est comme le médecin « qui se lave les mains avant d’opérer ». En 2015, il avait même envisagé de mettre fin à sa carrière pour devenir pasteur.
“Africa speaks” : un pont vers la terre sous influence divine
Dans ce nouvel album, Carlos Santana est revenu plein de force et de créativité. Des 49 titres enregistrés en dix jours, seuls 11 ont été retenus. C’est dire les ressources incroyables qu’il possède encore. Entouré de ses musiciens fétiches, et de la chanteuse espagnole Bika, l’espoir se mêle à la vitalité des sonorités latines et africaines, tout en gardant un pied dans le rock singulier et inimitable de l’artiste mexicain. « Et chaque pas que je fais est un cadeau du ciel » entend-on dans “Yo me lo merezco” (Parce que je le mérite), et après les sublimes riffs de guitares du début de “Paraìsos quemados”, « Il y a beaucoup d’amour dans ma chanson, maintenant que mon âme est sereine ». “Blue skies”, la chanson la plus longue de l’album, prend son temps pour passer du blues au rock. Le thème est évidemment l’évocation du ciel vers lequel on tourne son regard pour prier. « J’envoie tout mon amour vers le ciel bleu, parce que nous avons tous un destin personne ne nous fera nous haïr, nous nous aimons les uns les autres », a écrit Santana, après avoir dépassé ses épreuves. « J’ai envoyé tous mes vœux au ciel ouvert quand l’espoir est loin de moi, quand la foi n’est pas assez forte pour me retenir, le ciel bleu va me retenir ».