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Avec le Réseau Barnabé, la France rayonne en Terre Sainte

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Agnès Pinard Legry - publié le 10/06/19
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Répondant à l’appel du Consulat Général de France à Jérusalem, l’Enseignement catholique a créé fin 2006 le Réseau Barnabé afin d’encourager les échanges entre les établissements scolaires de Terre Sainte et ceux de France. Un réseau d’autant plus important qu’il contribue au rayonnement de la France dans cette zone et permet à chaque établissement membre de partager leurs ressources.Il ne fait pas partie des Douze mais n’en est pas moins un apôtre. Barnabé, fêté le 11 juin par l’Église catholique, nous est connu par le livre des Actes des Apôtres. « Joseph, que les Apôtres avaient surnommé Barnabé (ce qui veut dire : l’homme du réconfort), était un lévite originaire de Chypre. Il avait une terre, il la vendit et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres », est-il écrit. « Au sein du Réseau Barnabé, ce n’est pas l’argent que nous déposons mais notre désir de former, nos compétences pédagogiques », explique à Aleteia Alice de Rambuteau qui s’occupe du Réseau Barnabé. Discernant le charisme de Paul, saint Barnabé a eu l’audace d’introduire cet ancien persécuteur de chrétiens auprès des apôtres.

« Fédérer des éducateurs chrétiens »

Alors que le conflit israélo-palestinien et la situation au Moyen-Orient en général sont une épreuve et une source de division, l’audace du Réseau Barnabé est de « fédérer des éducateurs chrétiens autour d’une même volonté de transmettre le message du Christ », détaille l’animatrice du Réseau. Peu connu en France, ce dernier a été créé fin 2006 par l’Enseignement catholique en France à l’appel du Consulat général de France à Jérusalem afin d’encourager les échanges entre les établissements scolaires de Terre Sainte et de France. Échanges, voyages scolaires, formation… Les actions sont nombreuses. Pour mémoire, en France, l’enseignement catholique compte entre 7.000 et 8.000 établissements scolaires et 2,1 millions d’élèves, ce qui représente « un fort potentiel », rappelle Alice de Rambuteau.



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Ramallah, Bethléem, Gaza… Aujourd’hui, le réseau compte 40 écoles chrétiennes en Terre Sainte en lien avec une soixantaine d’établissements en France. « Notre action se concrétise à trois niveaux », développe Alice de Rambuteau. « L’éducation à proprement parler d’abord, avec l’utilisation de la langue française lors de camps d’été, la mise en scène de pièces de théâtres… Ce qui permet aux jeunes d’apprendre le français sans les contraintes liées à l’enseignement catholique ». Le Réseau Barnabé favorise également les échanges entre enseignants et écoles afin de créer des communautés. « Cela peut prendre la forme d’une étude de textes conjointe, la réalisation d’un livre de cuisine franco-palestinienne, des échanges épistolaires… », illustre l’animatrice du réseau. Enfin, le Réseau Barnabé s’implique dans la formation des professeurs en favorisant les échanges “physiques” et les “bonnes pratiques” ».

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