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Nadia, future confirmée : la Foi est “une force qui m’accompagne”

Nadia, 38 ans, sera confirmée à Lyon le WE du 8-9 juin 2019.

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Bérengère Dommaigné - publié le 07/06/19
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Ce week-end à Lyon, près de 400 jeunes et adultes vont être confirmés à la Cathédrale Saint-Jean par trois évêques entre samedi et dimanche. Parmi eux, Nadia, 38 ans, s’est confiée à Aleteia sur son parcours de foi et son désir de recevoir l’Esprit Saint en ce dimanche de Pentecôte.

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Ils seront précisément 370 adultes du diocèse de Lyon à être confirmés ce samedi 8 juin à 18h et dimanche 9 juin à 15h par Mgr Emmanuel Gobilliard, Mgr Patrick Le Gal et Mgr Michel Cartatéguy. Parmi eux, 116 néophytes qui ont été baptisés à Pâques et 26 qui ont été préparé la première communion. Pour ce cinquantième jour après la Résurrection, la fête sera belle à Lyon pour accueillir tous ces nouveaux confirmés.



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Nadia  a été baptisé en 2007, à 27 ans par un prêtre lyonnais qui l’a marié également. Mais entraînée par la vie courante, le travail et ses trois grossesses, elle n’avait pas encore fait la démarche de la confirmation qu’elle s’apprête à recevoir ce dimanche entourée de son mari et de ses enfants. Quand elle raconte son parcours, c’est le sentiment de force qui frappe son interlocuteur. Une force qui l’a guidé dans son cheminement dans la Foi et dans sa vie, malgré les épreuves.

“Une force qui m’accompagne”

Issue d’une famille mixte, père marocain musulman et mère française catholique, Nadia a eu une éducation ouverte. Ses deux parents, au look “baba cool”, sont peu pratiquants et n’imposent rien à leur fille unique. “J’allais à l’école privée catholique en semaine et à l’école coranique le samedi matin”. Mais à 14 ans, Nadia perd sa mère, après 10 ans de maladie et elle se retrouve dans une grande solitude. “Et pourtant, paradoxalement, je me suis toujours sentie accompagnée par une force invisible”, raconte-t-elle pudiquement.



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Une de ses amies adolescentes de l’époque connait un appel mystique et se met à entraîner Nadia dans les églises. “J’y allais en cachette de mon père car je ne voulais pas le blesser, cela me retenait et pourtant je me sentais vraiment bien assise dans une église, j’y sentais toujours une force qui m’accompagnait”. Puis à 16 ans, alors que son père refait sa vie, Nadia est envoyée dans un internat tenu par des religieuses. “Comme j’aimais l’ambiance avec les sœurs ! Je m’y sentais en sécurité, comme si rien ne pouvait m’arriver”. Elle trouve chez les sœurs de Cluny un regard bienveillant et attentif. “Elles étaient pleine de bienveillance avec moi, pourtant non baptisée, et très respectueuse vis à vis de mon père”.

“Ce que Dieu a uni”

Ce regard, elle le retrouve plus tard, quand elle rencontre à 24 ans son futur mari Thomas, issu d’une famille lyonnaise catholique et pratiquante. “Ma belle-mère m’accueille avec une grande gentillesse et sans aucun jugement”, raconte Nadia qui aura le temps de rencontrer son futur beau-père peu avant sa mort. Cette ambiance familiale, malgré le deuil, la décide enfin à demander le baptême quelques heures avant son mariage civil. Son père est absent mais pas la sœur de sa mère, qui devient sa marraine. C’est pendant cette période que Nadia entend cette phrase de l’évangile “ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas”. Cette affirmation résonne particulièrement en elle. “J’y sens la force, la puissance et la volonté de Dieu. C’est cette force qu’il m’a donné, il a toujours été là, comme un pilier”.



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Alors que le temps a filé, pourquoi se faire confirmer aujourd’hui ? “Un petit clin d’œil du ciel peut être… En septembre dernier, le curé qui nous a marié est arrivé dans notre paroisse. Il ne m’avait pas confirmé 50 jours après mon baptême car j’étais en voyage de noce ! Puis entre le travail et les grossesses, il me fallait un petit signe pour me remettre en chemin, avec son arrivée, cela m’a semblé évident ! ”

Nadia a suivi une année de préparation en paroisse avec un groupe de jeunes. “Ils avaient entre 22 et 25 ans, ce qui m’a beaucoup apporté grâce à la différence de nos parcours”. “Nous avions des thèmes à préparer, des temps de prières et d’échanges, mais aussi des enseignements théologiques, c’était très stimulant intellectuellement”. Et quand on demande à Nadia ce qu’elle attend de sa confirmation, elle répond joliment: “je n’attends rien car je sais que je vais recevoir. Je me sens portée, c’est très fort”.

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