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Et si vous donniez du sens aux deuxième et troisième prénoms de vos enfants ? Beaucoup d’enfants portent ainsi le prénom de leur parrain, marraine ou grands-parents, mais de nombreux couples font preuve d’originalité. Tour d’horizon de ces deuxième et troisième prénoms qui sortent de l’ordinaire.
1Une tradition familiale
Il est des traditions familiales que l’on est heureux de faire perdurer, et, il faut bien avouer, dont l’oubli ou le mépris feraient bondir grands-mères et arrière-grands-mères. C’est le cas du choix de certains prénoms dans l’état civil des nouveau-nés. L’heureuse élue, en deuxième ou troisième position, est Marie, en l’honneur de la Vierge. En effet, quoi de plus beau que de confier à sa tendresse de mère nos enfants nouveau-nés ? Saint Joseph, pour les garçons, connaît aussi un petit succès auprès des parents soucieux d’honorer le saint patron des pères de famille. En Belgique, saint Ghislain est très prisé, car il est invoqué pour protéger les nourrissons des morts subites, des maladies infantiles et des convulsions.
2Une belle cohorte de saints
Accoler d’autres prénoms au prénom usuel permet de placer l’enfant sous le patronage d’autres saints. Ainsi, certains parents choisissent des prénoms en fonction de saints qui leur sont chers. Les deuxièmes prénoms donnés par Raphaëlle sont ceux de grands saints dont ils invoquent spécialement le patronage : sainte Jeanne d’Arc pour leur aînée et saint Michel archange pour leur second. "Le patronage du saint qu'on choisit en deuxième prénom nous permet d'apprendre à nos enfants à prier leur saint patron pour des causes spéciales et qui nous semblent importantes : sainte Jeanne d'Arc, priez pour la France, saint Michel archange, protégez-nous du mal...".
3Une manière de rendre grâce
Il arrive que lors de grossesses ou accouchements difficiles, on invoque un saint en particulier. Pour leur rendre grâce après la naissance, certains parents choisissent de donner son prénom à leur enfant. Voilà pourquoi on honore sainte Rita, invoquée pour les causes désespérées, sainte Colette ou sainte Opportune, invoquées par les couples qui rencontrent des difficultés pour avoir des enfants, ou encore… Cœur ! Aliénor raconte que son grand-oncle a eu la joie de porter Cœur en troisième prénom parce qu’après avoir eu quatre filles, son arrière-grand-mère, désespérée, s’en est remis au Sacré-Cœur de Jésus pour avoir un garçon… et elle a été exaucée !
4Des personnes qui nous sont chères
En hommage à certaines personnes qui nous sont chères, c’est un beau geste de donner leur prénom à un enfant. Ainsi Camille a donné le prénom de personnes chères au cœur du couple, décédées, "qui avaient une grande foi, afin qu’ils veillent sur nos tout-petits et soient, en plus de leur saint patron, un allié auprès du Bon Dieu".
5Impliquer le parrain et la marraine
Certains parents offrent au parrain et à la marraine de choisir le deuxième ou le troisième prénom. Une manière de les impliquer dans leur rôle et de renforcer leur paternité spirituelle. Philippine témoigne qu’elle a beaucoup aimé impliquer les parrains et marraines dans ce choix pour leur filleul à naître.
6Familles internationales
Lorsque le couple est multiculturel, il est facile de donner des prénoms provenant des différentes cultures. Une façon de souligner un attachement à un autre pays ou à une autre tradition. Certains parents globe-trotters expliquent donner des prénoms provenant du pays où l’enfant est né, qui sont parfois de simples traductions de mots qui ont du sens. Aurore a ainsi donné en deuxième prénom Louzolo à leur fils, qui signifie amour et Elikia à leur fille, qui signifie espérance.
7Un exutoire bienvenu
Que ce soit votre conjoint qui déteste le prénom que vous adorez ou bien votre belle-sœur qui l’a déjà donné à son aîné, le deuxième prénom offre ainsi l’occasion d’assouvir vos envies. Il peut aussi y avoir une forme d’espièglerie, voire de calcul, dans le couple. Il arrive que l’un des conjoints tolère en deuxième ou troisième position des prénoms dont il ne veut pas entendre parler en premier prénom. Tout en faisant plaisir à son conjoint, il s’assure de ne plus pouvoir le donner ensuite pour d’éventuelles futures naissances…