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General Electric : des responsables religieux montent au créneau

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Agnès Pinard Legry - publié le 31/05/19
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Alors que la direction de General Electric a fait part de son souhait de supprimer plus de 1.000 postes en France, quatre responsables religieux de la région de Belfort, où le groupe américain emploie quelque 4.000 personnes à Belfort, ont pris la plume pour dénoncer cette décision. « L’entreprise est d’abord une communauté humaine avant d’être un outil de finance », rappellent ainsi les signataires dont l’évêque de Belfort-Montbéliard, Mgr Dominique Blanchet.

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L’annonce qui ne passe pas. Quatre responsables religieux de Belfort (nord de la Franche-Comté) se sont récemment exprimés pour faire part de leur profond désaccord quant à la volonté des dirigeants du géant américain General Electric de supprimer plus de 1.000 emplois en France sur les sites de Belfort et Bourogne. « Cet évènement ne peut pas nous laisser sans réaction ni réflexion sur le fondement d’une entreprise », soulignent ainsi Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, Mayanga Elysé Pangu, inspecteur ecclésiastique de l’Église protestante unie de France pour la région Est-Montbélard, Ali Sahab, président de l’association des musulmans du Territoire de Belfort et Gilles Benhamou, président de l’association de la Communauté israélite de Belfort. « Plus de 1.000 familles sont aujourd’hui impactées par ces suppressions d’emploi. Nous pensons à elles et à chaque personne concernée, du plus jeune au plus âgé ».

“L’entreprise est d’abord une communauté humaine”

« L’action économique est certes au cœur de l’activité humaine mais elle demeure un moyen et non une fin. L’entreprise est d’abord une communauté humaine avant d’être un outil de finance », rappellent-ils. « Jamais dans l’entreprise, la personne ne peut être considérée comme un moyen pour une finalité économique. Le travail est une dimension essentielle à l’existence. À ce titre, nous dénonçons les décisions prises avec le seul critère économique et nous souhaitons que chaque personne ayant perdu son emploi puisse être considérée. » « Les mécanismes rigides du marché peuvent être sans merci si le sens de l’activité humaine n’est pas gardé », alertent-ils.


HERVE BAULME
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Ils ont également tenu à saluer les « femmes et les hommes qui travaillent avec force à maintenir et développer les emplois dans notre bassin de vie à riche potentiel industriel, et qui perçoivent réellement en chaque employé un collaborateur à respecter, dans leur activité ».

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