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Une missionnaire franco-espagnole assassinée en Centrafrique

Le 16 mars 2019, des personnes circulent à mobylette devant un bâtiment abandonné à Bambari en Centrafrique (image d'illustration).

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La rédaction d'Aleteia - publié le 22/05/19
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Une religieuse franco-espagnole a été assassinée en Centrafrique dans la nuit du 19 au 20 mai derniers. Ce mercredi 22 mai 2019, lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le pape François a salué sa mémoire.

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Une femme au service des autres, voilà ce qu’elle était. Originaire de Burgos (Espagne) et de nationalité franco-espagnole, sœur Inès Nieves Sancho, 77 ans, a été tuée dans la nuit du 19 mai au 20 mai 2019. Son corps mutilé a été retrouvé le lundi matin dans le village de Nola, situé dans le diocèse de Berbérati, à l’ouest du pays, où elle résidait depuis 23 ans. Membre de la congrégation des Filles de Jésus, dont la maison-mère est située à Massac-Séran (Tarn) et où elle se rendait régulièrement, la religieuse avait servi plusieurs années dans un quartier populaire de Castres. Elle avait été envoyée en mission en Centrafrique il y a plusieurs années. Alors que les autres sœurs effectuaient des visites à l’hôpital de Berbérati, sœur Inès s’occupait plus particulièrement des jeunes filles auxquelles elle enseignait la couture, tout en restant très active auprès de la population locale.

Lors de l’audience générale de ce matin donnée place Saint-Pierre, le pape François, qui a effectué un voyage en Centrafrique en 2015, a rendu hommage à cette femme toute donnée. “Je veux rappeler la mémoire d’Inès Nieves Sancho, 77 ans, éducatrice des filles pauvres depuis des dizaines d’années, tuée de manière barbare en Centrafrique, précisément dans le local où elle enseignait la couture à des jeunes filles, une femme qui en plus a donné sa vie pour Jésus au service des pauvres”, a-t-il lancé, tout en invitant les fidèles en silence à la porter dans leurs prières.


POPE FRANCIS ANGELUS
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Aucune revendication n’a été exprimée depuis le drame selon Vatican News. Un député local a expliqué que ce geste pourrait être lié à un trafic d’organes humains et aux crimes rituels qui sont légion dans cette région. Les funérailles de la missionnaire ont été célébrées ce mardi 22 mai 2019.

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