Le biopic musical et chrétien « La Voix du pardon » retrace le parcours inattendu d’une conversion. Celui aussi d’un beau succès dans la musique après un début difficile. Comment imaginer la transformation lumineuse d’un père violent et d’un fils blessé ? Rendre témoignage, c’est rendre grâce.
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Au Texas, Bart Millard, 10 ans, est abandonné par sa mère. Il doit subir au quotidien la violence d’un père dur et alcoolique. Des années plus tard, au lycée, sa passion pour la musique lui donne l’occasion de s’évader sur les routes avec son nouveau groupe MercyMe. Mais pour s’accomplir en tant qu’artiste, il va devoir affronter son passé. Sa récompense sera sans doute de devenir double disque de platine.
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Une histoire exceptionnelle de rédemption
Si la vie de Bart Millard vaut largement un film, ce n’est pas tant dans son caractère singulier mais plutôt à travers l’inspiration et l’espérance qu’elle peut donner à d’autres. I can only imagine, titre original de « La Voix du pardon », a ému toute l’Amérique à sa sortie en 2018. Le titre est celui de la chanson qui a véritablement consacré la carrière artistique de Bart en 2014, mais c’est aussi l’histoire d’un témoignage incroyable de transformation. Son père a été touché par le Christ, jusqu’à recevoir le pardon de son fils.
Le film a été réalisé par les frères Erwin, Andrew et Jon, réalisateurs, scénaristes et producteurs évangéliques. Le scénario est très émouvant. Tout se tient car tout est vrai. L’image nous capte autant que les personnages, tout cela au rythme de la musique. Entre l’histoire de cette filiation douloureuse et les petits accidents — dont on comprendra rapidement qu’ils portent la trace d’un signe divin — ce film est une invitation à persévérer quels que soient les obstacles.
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Tout commence par l’enfance d’un garçon rêveur et fou de musique. Poussé par son père à avoir un travail qui rapporte de l’argent et à jouer au football en professionnel, il met de côté ses rêves. Tant que Bart s’engage dans cette voie, les miracles sont encore loin. Tout comme la conversion de son père.
Les miracles sont-ils toujours inattendus?
Bart Millard apparaît alors comme un garçon courageux qui se démène pour faire tourner son groupe MercyMe, lui apporter de la reconnaissance et évangéliser là où il peut aux États-Unis. Maladroit et impatient parfois, bien qu’audacieux, brave et loyal, il manque de foi en lui-même. Son passé ressurgit soudain comme un fantôme, une épine qui l’étouffe, une urgence à régler. Le spectateur lui-même se met à douter de lui.
Alors quand il revient vers son père, plein de colère et d’amertume, il ne s’attend absolument pas à découvrir la force des miracles. « J’allumais la radio pour t’entendre chanter à l’église, puis j’écoutais le prêche qui suivait. C’est ce qui m’a sauvé », lui avoue son père. Quand on lui demande s’il y a un Dieu et pourquoi, Bart répond maintenant sans hésiter : « Absolument, il y en a un. À cause du changement que j’ai vu chez mon père. Il est passé d’un monstre à celui qui est mon meilleur ami, l’homme que je voulais connaître ».
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Le titre « Je ne peux qu’imaginer » est né de cette renaissance entre un père et un fils. Après avoir perdu son père, Bart s’est demandé ce qu’il voyait au paradis. Parce qu’il était persuadé qu’il y était, malgré toutes les maltraitances subies. Sa chanson a tellement été écoutée qu’elle a largement dépassé le public chrétien, traversant la frontière de tous les genres musicaux. Le film est assurément à voir car on ne se familiarise jamais assez avec les miracles.
« La Voix du pardon », des frères Erwin, avec Michael Finley, Madeline Carroll, Trace Adkins et Dennis Quaid, le 22 mai au cinéma.
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