Le père Fernando Hernández, prêtre salésien espagnol, a été poignardé à mort vendredi 17 mai dernier dans un centre situé au sud-ouest du Burkina Faso. Un meurtre qui vient s’ajouter à de nombreux autres.
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Alors que six personnes, dont un prêtre, ont été tuées le 12 mai dernier dans une église catholique du nord du Burkina Faso, un autre assassinat vient secouer l’Église catholique. Il s’agit du père Fernando Hernández, prêtre salésien espagnol, poignardé à mort vendredi 17 mai dernier à Bobo Dioulasso, une ville située dans le sud-ouest du pays, à environ 300 kilomètres de la capitale.
Il s’agirait d’une vengeance
Le meurtre a eu lieu au centre salésien Don Bosco, au cours du déjeuner. L’agence Fides rapporte qu’un ancien cuisinier ayant travaillé sept ans dans la structure s’est jeté sur le religieux avec un couteau, le frappant mortellement. Il est probable qu’il ait voulu se venger de son licenciement survenu deux mois plus tôt. Le père Fernando Hernández était l’économe de ce centre situé dans la deuxième ville du pays, qui a trois pôles principaux : un centre d’assistance pour jeunes de rue, un centre d’alphabétisation et un centre de formation professionnelle qui accueille plus de 300 étudiants. Un prêtre d’origine togolaise a par ailleurs été blessé mais il serait à présent hors de danger.
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Cet assassinat vient s’ajouter à de nombreux autres. Outre les six personnes tuées le 12 mai dernier, une attaque a eu lieu le 13 mai dernier au cours d’une procession mariale se déroulant à Singa, village situé dans la localité de Kayon (nord du pays), se soldant par la mort de quatre fidèles et la destruction d’une statue de Notre-Dame. Et le 15 février, un autre salésien, le père Antonio César Fernández, était tué dans le sud du pays lors d’une attaque terroriste menée par des djihadistes. Pour mémoire, en 2018, 49 missionnaires ont été tués dans le monde, dont 21 en Afrique (19 prêtres, un séminariste et un laïque).