L’Œuvre d’Orient a décerné ce dimanche 12 mai 2019 son Prix littéraire 2019. Cette huitième édition récompense “Un moine en otage”, un ouvrage de Jacques Mourad, ancien otage de Daesh.
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“J’ai vu les djihadistes de près, même avec eux, il faut parler”, confiait-il à Aleteia il y a tout juste un an. Le père Jacques Mourad, ancien otage, raconte son expérience de cinq mois dans les geôles de Daesh dans Un moine en otage (paru en mai 2018 aux éditions de l’Emmanuel). Un témoignage qui lui vaut de recevoir ce dimanche le grand prix littéraire 2019 de l’Œuvre d’Orient, dont c’est la huitième édition, par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.
Traiter “avec espérance” de la situation des chrétiens d’Orient
L’objectif de ce prix est de récompenser un ouvrage traitant avec espérance de la situation des chrétiens en Orient et de sensibiliser les lecteurs à cette réalité cruciale et actuelle. Les membres du jury louent la force de la parole de Jacques Mourad et l’espérance qui l’anime. “Ce livre est un témoignage de l’œuvre de Dieu dans ma vie comme consacré”, explique ce dernier. Il en est persuadé, son témoignage “peut permettre à un lecteur occidental de dépasser la peur très forte à l’égard de Daech et du terrorisme et de ne pas l’assimiler à l’islam dans sa globalité”.
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D’autres livres ont retenu l’attentions du jury. Persécutés pour la vérité. Les Gréco-catholiques ukrainiens derrière le rideau de fer (paru en octobre 2018 aux éditions de l’Université Catholique d’Ukraine) reçoit le prix académique, tandis que Voyage en Haute-Égypte : prêtres, coptes et catholiques (publié en janvier 2019 par CNRS Éditions) reçoit une mention spéciale. Le premier rend hommage à la tragique histoire de l’Église gréco-catholique ukrainienne à l’époque soviétique, tandis que le second dresse un panel très vivant des petites communautés coptes catholiques de la campagne égyptienne.