Au lendemain de Pâques, tout l’archidiocèse de Cotonou au Bénin s’est réuni pour la seizième édition de la “Galilée des enfants”. Tous les ans, près de 25.000 enfants y participent, arpentant les rues de l’archidiocèse pour annoncer la résurrection du Christ.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
Des chants, des danses et des rires d’enfants… Quoi de mieux pour annoncer la joie du Christ ressuscité ? Ce tableau sort de l’ordinaire : des milliers d’enfants joyeux, partant en caravane à travers les villes de l’archidiocèse. Encadrés par des animateurs et protégés par la police, ils s’arrêtent sur les places et les lieux publics, chantant et dansant. Les enfants vont même jusqu’à frapper aux portes pour annoncer leur message : “Christ est ressuscité !”. Tous les ans, le lundi de Pâques, la même scène se reproduit. Il s’agit de la “Galilée des enfants”, organisée par l’enfance missionnaire de l’archidiocèse de Cotonou au Bénin.
Lire aussi :
Sainte-Marie de Kédiri, où quand l’enfance missionaire s’incarne sur l’île de Java
Tout commence en 2003, explique à Aleteia le Père Bertand Tométin Kossoukpé, aumônier de l’enfance missionnaire du diocèse. Cette année-là, un jour chômé, un aumônier avait remarqué des enfants suivre leurs parents. Face aux distractions qu’ils avaient, peu adaptées à leur âge, à la plage ou aux festivals, le prêtre s’est alors interrogé : “Comment faire pour les aider à rester dans la joie de Pâques tout en faisant ce qu’ils aiment ?”. C’est ainsi que cette journée a été créée. Au fur-et-à-mesure, elle s’est propagée dans les autres doyennés et rassemble de plus en plus d’enfants. Cette année fut un grand succès avec 25.000 enfants en tout.
Chaque pays est une petite Galilée
Ce nom, la “Galilée des enfants”, est tout simplement tiré de l’Évangile lu chaque lundi de Pâques. Le Christ invite à « annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront » (Mt 28,10). Ainsi, chaque endroit où les enfants peuvent se retrouver dans le pays devient une petite « Galilée ». Après une messe et le départ en caravane pour annoncer la résurrection, s’en suit un repas de fête. Puis sont organisés des concours culturels, des spectacles de danses traditionnelles et même des concours bibliques. Les gagnants sont récompensés par des petits cadeaux. C’est l’occasion pour eux de révéler leur talents, car « ils sont talentueux », se réjouit le Père Tométin.
Lire aussi :
Les enfants, hérauts de l’évangélisation
Si l’évangélisation est primordiale – car “une Église qui n’évangélise plus, n’existe plus”, selon le Père Tométin – les enfants sont les meilleurs missionnaires, « on apprends beaucoup des enfants », affirme-t-il. Ils ne lâchent rien, estime-il encore. Selon lui, “quand un enfant est convaincu de quelque chose, vous ne pouvez pas lui arracher”. Sans nul doute, l’adage se vérifie : la vérité sort de la bouche des enfants.
Prenez part à la mission d’évangélisation avec les OPM