Sur l’invitation du gouvernement chinois, le Vatican participe officiellement, avec son propre pavillon, à l’exposition internationale consacrée aux jardins, inaugurée le 28 avril à Pékin.
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Habitué aux expositions internationales, le Saint-Siège n’a pourtant pas assisté à l’Exposition universelle de 2010, tenue à Shanghai, en raison de l’absence de relations diplomatiques avec la Chine. Mais en 2017, grâce à une amélioration des relations entre les deux États, le gouvernement chinois a officiellement invité le Vatican à participer à l’exposition internationale de Pékin, qui se tient depuis le 28 avril dernier et jusqu’en octobre prochain sur le thème des jardins.
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Le cardinal Gianfranco Ravasi et l’évêque Paul Tighe, respectivement président et secrétaire du Conseil pontifical pour la culture, se sont rendus dans la capitale chinoise le 29 avril pour l’inauguration du pavillon pontifical. D’une superficie de 200 m2, la thématique du pavillon pontifical insiste sur deux points : l’Encyclique Laudato si’ et le fait que l’État de la Cité du Vatican, bien que minuscule, soit “le seul État au monde dont le territoire, presque complet, (0,44 km2) est constitué de jardins et de musées », comme l’a indiqué le cardinal Ravasi dans un communiqué.
Des manuscrits anciens de la bibliothèque apostolique vaticane sur les plantes y sont exposés, ainsi qu’une reproduction de la toile “Adam et Ève au Paradis terrestre” de Johann Wenzel Peter (1745-1829), conservée aux Musées du Vatican. Ce tableau révèle la grande virtuosité de l’artiste qui a réuni autour d’Adam et Ève plus de deux cents animaux du monde entier. C’est le pape Grégoire XVI (pontificat de 1831 à 1846) qui acheta, en 1831, vingt œuvres de ce peintre animalier autrichien pour décorer la Salle du Consistoire, dans les appartements de réception du Pape.
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Cette « diplomatie de l’art » a déjà fait ses preuves en la matière. Devant son succès, l’exposition sans précédent des chefs-d’œuvre des Musées du Vatican, à la galerie Tretyakov à Moscou (Russie) en 2016, avait dû être prolongée. Cette exposition, loin d’en rester là, a enclenché un véritable dialogue naturel comme le montre la réciproque qui eu lieu ensuite, en 2018, dans les musées du Pape avec l’exposition L’héritage spirituel de l’art russe, des icônes à l’avant-garde.
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