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À bord du Saint Lukas, le train-hôpital qui parcourt la Sibérie

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Rachel Molinatti - publié le 02/05/19
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En Russie, ce train-hôpital parcourt les zones rurales de Sibérie afin de proposer des soins aux personnes isolées géographiquement du reste du pays.

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Le train Saint Lukas n’est pas un train comme les autres. Financé par le gouvernement russe, sa mission n’est pas de transporter des voyageurs mais de parcourir la Sibérie et l’Extrême Orient russe afin d’offrir des soins aux personnes vivant dans des villages reculés. En effet, dans ces lieux quasiment coupés du reste du monde en raison de l’éloignement géographique et de l’exode rural, il manque souvent de médecins et d’infrastructures médicales. Pour les villageois, jeunes et moins jeunes – à noter que c’est principalement une population âgée qui vient consulter – l’arrivée du train médical une fois dans l’année est donc un événement à ne pas manquer.



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Au sein du convoi, grâce au matériel dont ils disposent, médecins et infirmières effectuent échographies, scanners, prises de sang, diagnostics… Les visites et les soins sont gratuits. Au total, toutes professions confondues, ce sont près de 75 personnes qui sont présentes à bord du train, avec plus d’une vingtaine de spécialités médicales. L’équipage s’arrête plus ou moins longtemps dans les villages, selon le degré de prise en charge nécessaire. Les médecins voient en moyenne 150 patients par jour.

Un wagon église à l’intérieur

Saint Luke, le train hôpital qui traverse la Sibérie

© Capture d’écran Arte

Un pope avec des villageoises, dans la chapelle à bord du train.

Le train porte le nom de saint Lukas. Béatifié en l’an 2000 dans l’Église orthodoxe, il était à la fois prêtre et chirurgien et a survécu à la révolution bolchévique et aux goulags de Staline. Très tourné vers la Vierge Marie, il ne manquait pas de la prier avant d’opérer quelqu’un. L’un des wagons a d’ailleurs été transformé en église. Aménagé pour le culte orthodoxe, on y trouve un autel, un iconostase, des icônes à profusion… Les patients peuvent venir se recueillir entre deux examens dans ce wagon baigné par la lueur des cierges. Plus qu’un simple train, le Saint Lukas est un véritable lieu de vie.

En images : Des moines installent leur couvent dans un vieux train
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