Alors qu’une collecte en faveur du Bleuet de France est organisée sur la voie publique du 2 mai au 9 mai, Aleteia vous propose de découvrir ce qui se cache derrière cette discrète petite fleur bleue.
Pour qu’Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l’avenir d’Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l’impôt sur le revenu
« Faire un don au Bleuet de France, c’est aider ceux qui restent », peut-on lire sur le site de l’association Bleuet de France. Eux, ceux qui restent, ce sont les soldats qui ont été blessés en combattant pour la France, ce sont les veuves et orphelins de guerre et les pupilles de la Nation. C’est pour leur venir en aide que l’association, reconnue d’utilité publique, organise une collecte sur la voie publique du 2 au 9 mai 2019.
Lire aussi :
Centenaire de l’Armistice : Paul Doncœur, le jésuite meneur d’hommes
C’est en 1925 que l’histoire du Bleuet de France commence. Deux infirmières, Charlotte Malleterre, fille du commandant de l’Hôtel national des Invalides, et Suzanne Lenhardt, veulent aider les mutilés de la première guerre mondiale. « Elles organisent alors un atelier pour les pensionnaires des Invalides, dans lequel ils confectionnent des fleurs de bleuet en tissu destinés à être vendus pour subvenir à leurs besoins », rapporte le ministère des Armées. Le bleuet devient alors un symbole de la réinsertion par le travail. Le 11 novembre 1934, 128.000 fleurs sont vendues dans les rues de Paris par les anciens combattants. Dès 1935, l’État décide de la vente officielle du Bleuet chaque 11 novembre, et crée une seconde collecte le 8 mai 1957.