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Des dizaines de milliers de fidèles catholiques et orthodoxes de rite oriental étaient présents à Jérusalem le week-end du 27-28 avril pour célébrer la fête de Pâques. Dès le samedi, plus de 30.000 parmi eux ont assisté à la célébration du "feu sacré" dans la basilique du Saint-Sépulcre, au pied du tombeau du Christ. L'événement rassemble chaque année des pèlerins par milliers. Ce rite ancestral, qui symbolise la résurrection du Christ, remonterait au IVe siècle. Il occupe une place très importante dans la tradition orthodoxe.
Un feu "reçu" de façon miraculeuse
Selon la tradition, le Samedi saint, le patriarche grec orthodoxe ou arménien entre dans le tombeau vide où il "reçoit" miraculeusement le feu, puis il en ressort avec ses cierges allumés, transmettant la lumière aux fidèles. Ceux-ci la répandent ensuite dans l’assemblée au milieu des chants et des acclamations. Le "saint feu" est ensuite distribué même au-delà des murs de l'édifice. Ce "saint feu", qui selon la tradition ne brûle ni les cheveux ni les visages, symbolise à la fois l'éternité et le renouveau. Certains religieux orthodoxes font même le voyage dans la ville sainte exprès pour pouvoir ensuite le rapporter dans leurs pays. Et ainsi qu'on le voit dans cette vidéo diffusée il y a quelques jours, il se répand comme une traînée de poudre.