Sans la Résurrection du Christ, la naissance de l’Église est inexplicable. La première découverte des apôtres est le tombeau vide, un présupposé nécessaire pour les historiens.
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Les Évangiles insistent sur le tombeau vide découvert le dimanche de Pâques. C’est un argument important qui n’est remis en cause par aucun témoignage contradictoire, pas même chez les adversaires de la foi chrétienne. C’est ainsi que l’argumente le pape Benoît XVI (Jésus de Nazareth) :
« Dans la Jérusalem de l’époque, l’annonce de la Résurrection aurait été absolument impossible si on avait pu faire référence au cadavre gisant dans le sépulcre. C’est pourquoi, il faut dire que, si le sépulcre vide en tant que tel ne peut certainement pas prouver la Résurrection, il reste toutefois un présupposé nécessaire pour la foi dans la Résurrection, dans la mesure où celle-ci se réfère justement au corps et, par là même, à la totalité de la personne. »
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Aucun témoignage contradictoire
Seuls les Évangiles parlent du tombeau vide et il n’y a aucun témoignage contradictoire. Jean écrit que Pierre et lui-même ont vu le sépulcre vide (Jn 20, 3-8) et il fournit quelques éléments précis à ce propos : « Pierre aperçut le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandelettes, mais roulé à une place à part. »
Dans Reasonable Faith, le grand apologète américain William Lane Craig précise que « des traditions conflictuelles [au récit du tombeau vide] n’apparaissent nulle part, même pas dans la polémique juive » et qu’« autrefois considéré comme un outrage à l’intelligence moderne et une source d’embarras pour la théologie chrétienne, le tombeau vide de Jésus est aujourd’hui classé parmi les faits généralement reconnus concernant le Jésus historique ».