Certains médias sont devenus champions dans la diffusion de nouvelles négatives. Et pourtant les informations qui réjouissent existent. Loin de cacher les maux qui nous entourent, elles permettent d’y trouver des motifs d’espérance et d’optimisme. Les produits locaux pour les cantines par exemple.
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Développer les circuits courts en matière alimentaire est un sujet de fond, porté durant le précédent quinquennat par plusieurs sénateurs socialistes, puis par la loi alimentation votée sous l’actuelle législature, et par les diverses démarches initiées par le gouvernement d’Édouard Philippe en faveur de la transition écologique. Encore faut-il rendre concret ce désir.
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C’est ce à quoi l’État compte s’employer concernant l’approvisionnement des cantines de collectivités territoriales. Le marché est d’envergure. Il concerne des millions de repas servis chaque jour et peut donc développer un impact positif majeur sur l’agriculture locale d’une part, mais aussi sur les vocations nouvelles d’agriculteurs dans un secteur qui gagnerait en rentabilité. Or ce dernier point est d’importance, considérant la diminution régulière de la population agricole. La presse s’en émeut fréquemment, la très influente FNSEA en avait fait un de ses axes de travail principal avec le gouvernement à l’époque de François Hollande.
Comment faire, concrètement pour soutenir les achats auprès d’agriculteurs locaux ? Le ministère de l’économie et des finances compte faire évoluer les cahiers des charges des marchés publics des cantines, pour orienter la demande vers les fournisseurs de proximité. Ses services juridiques prépareront notamment des clauses contractuelles adaptées, qui pourront être livrées directement aux collectivités pour leur faciliter le travail.
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La chose n’est pas tout à fait nouvelle. Ici, l’État pourrait fort bien institutionnaliser et généraliser une pratique issue directement du monde professionnel. En effet, la plateforme internet associative Agrilocal fondée en 2013 par les départements de la Drôme et du Puy-de-Dôme s’est spécialisée dans la mise en relation d’exploitants agricoles et de restaurations de collectivités, avec succès. À ce jour, l’association regroupe trente-cinq départements, six chambres d’agriculture et deux régions. Il était grand temps de passer à l’échelle supérieure, grâce aux services de l’État, qui prend heureusement en marche le train des agriculteurs et des territoires.
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