Le rapport annuel d’Amnesty international publié le 10 avril relève une diminution de 31% du nombre d’exécutions capitales dans le monde. Une bonne nouvelle à relativiser néanmoins sachant que l’organisation n’a pas été en mesure de prendre en compte des nombreuses exécutions en Chine.
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Le nombre d’exécutions capitales est en forte baisse. Dans son rapport annuel publié le 10 avril, Amnesty international a recensé 690 exécutions en 2018 contre 993 exécutions l’année précédente. L’ONG explique cette forte baisse, entre autres, par une modification de la législation iranienne sur les stupéfiants qui aurait entraîné une diminution de 50% du nombre de peines de mort. Les pays comme l’Irak, le Pakistan et la Somalie ont eux aussi enregistré une baisse du nombre d’exécution.
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L’organisation précise que ces statistiques ne comprennent les exécutions en Chine, où les chiffres sont classés secret d’État. Amnesty international estime qu’au moins un millier de chinois sont exécutés chaque année. Outre la Chine, ce sont l’Iran (au moins 253 exécutions), l’Arabie saoudite (149), le Vietnam (au moins 85) et l’Irak (au moins 52) qui recourent le plus massivement à la peine capitale. Les États-Unis ont été le seul pays des Amériques à procéder à des exécutions, dont le nombre (25 en 2018) est en hausse depuis deux ans.
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Depuis 2018, la congrégation pour la doctrine de la foi et le catéchisme de l’Église catholique considèrent la peine capitale comme « inadmissible ». Le souverain pontife a appelé à plusieurs reprises l’Église à s’engager pour l’abolir partout dans le monde. En février dernier, lors du 7e congrès mondial contre la peine de mort à Bruxelles, le Pape a également précisé que l’on ne peut « jamais abandonner la conviction d’offrir y compris à celui qui est coupable de crimes la possibilité de se repentir ».
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