Râler, se plaindre, rechigner, souffler, bougonner… C’est une belle palette de verbes qu’offre la langue française pour décrire une réalité peu reluisante que beaucoup de gens vivent — ou subissent — au quotidien. Parce que cette situation subie ou choisie n’élève pas l’âme, Aleteia vous propose aujourd’hui de prendre conscience du nombre de fois que vous-même ou les personnes de votre entourage se plaignent. À chaque fois que vous entendez une plainte ou un bougonnement, faites mentalement un signe de croix ou confiez rapidement cette personne à Dieu.
À de multiples occasions, le pape François a invité les chrétiens à quitter cette attitude de plainte contenue, de victimisation. « Tu veux guérir ? Tu veux être heureux ? Tu veux améliorer ta vie ? Alors lève-toi, prends ton brancard, et marche ! » avait exhorté le pape François, dans une homélie au cours d’une de ses messes matinales, à Sainte-Marthe. S’inspirant de l’injonction adressée par Jésus au paralysé dans l’Évangile du jour (Jn 5, 1-16), il avait appelé le chrétien à « une vie, quelle qu’elle soit, conduite avec joie, sans se plaindre et tomber dans l’acédie qui paralyse ». Pour poursuivre votre réflexion, n’hésitez-pas à vous plonger dans les enseignements du parcours Zachée ou à relire le conte oriental ci-dessous, celui de la fougère et du bambou, qui montre bien que la vie est faite de moments difficiles et de moments heureux, mais que les moments difficiles sont ceux pendant lesquels on se construit, on se fortifie, pour grandir encore et avancer.