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Pourquoi les femmes sont-elles sensibles aux courants d’air ?

ZMARZNIĘTA KOBIETA
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Edifa - publié le 26/03/19 - mis à jour le 18/11/21
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Pourquoi cette étrange sensibilité aux courants d’air ? Et comment faire pour garder sa femme "à la bonne température" ?

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Une règle élémentaire vous recommande de ne pas traiter inconsidérément une femme exposée aux courants d’air. Elle les capte tous. Assurément, comme Élie sur son rocher, elle reconnaîtra avant tout le monde Dieu passant dans la brise légère. C’est de notoriété publique mais, curieusement, ce sujet ne suscite pas dans les pages psycho des journaux du dimanche toute l’attention qu’il mérite. Dommage, car il s’agit bien ici de la Femme avec un grand F, celle qui s’épanouit dans les poèmes de Baudelaire ou de Lamartine, mais que vous rencontrez aussi le matin dans le métro qui-va-à-la-fac, l’après-midi au Square des enfants-plein-de-sable ou en fin de journée aux caisses du Big-Market.

« Tu n’as pas froid, ma chérie ? »

Pourquoi cette étrange sensibilité aux courants d’air ? Parce que (les garçons, prenez des notes) la température corporelle féminine a pour terrain de jeu quotidien les montagnes russes tenues par ses amies les hormones. Parfaitement : les hormones ont pigé que le jour où un microscopique tout petit bout de bébé pointerait son tout petit bout de cellule, il faudrait le tenir au chaud. Et comme elles sont très prévoyantes et ultra organisées, à chaque cycle elles préparent le terrain, on ne sait jamais. Et hop, trois dixièmes de degrés de plus aujourd’hui, et boum, trois de moins la semaine prochaine.

Petit degré qui fait cependant toute la différence, surtout quand l’air ambiant a choisi, lui, de vivre sa vie de son côté. Voilà pourquoi la Femme avec un grand F a tous les droits : celui de remonter le thermostat en douce, de dormir avec des chaussettes, et de réchauffer ses doigts glacés dans les cous bien chauds qui passent à proximité. Ou même de trouver qu’on étouffe cinq minutes après vous avoir demandé de fermer la fenêtre à cause du courant d’air, qui n’était pas une vue de l’esprit : vous aurez compris que la femme est munie de capteurs intégrés.

Donc, le kit élémentaire et non négociable de la séduction comporte, en un : la couverture légère dans le coffre ou la veste prête à être dégainée ; et en deux, la phrase universelle : « Tu n’as pas froid, ma chérie ? » (ou « Mademoiselle », c’est selon. Vous me remercierez plus tard, les garçons).

Effet réfrigérant garanti, Messieurs !

Moralité : comment garder sa Femme avec un grand F à la bonne température, grâce à laquelle elle aimera être dispensatrice et partageuse de chaleur humaine — cette chaleur qui, osons le dire, vient des profondeurs charnelles faites pour l’amour et la vie — ? En évitant de jouer les courants d’air.

Vous êtes le courant d’air qui ne sait pas quand il rentrera le soir, qui est là mais ailleurs en même temps, qui à peine arrivé est déjà reparti, qui viendrait bien mais qui n’est pas encore sûr, qui va appeler mais qui n’appelle pas ? Effet réfrigérant garanti. Mais si vous tenez la promesse, et que votre présence est pleine, fidèle, attentive et entière, comme la brise enveloppante du soir, vous verrez que la Femme avec un grand F est la première à enlever ses chaussettes. Et là, les garçons, vous pouvez me dire merci.

Jeanne Larghero

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