Depuis les années 1990, l’adoration eucharistique connaît un vrai renouveau en France. Dans certains lieux, le Saint Sacrement est même exposé jour et nuit. L’adoration y est perpétuelle.
L’adoration est un trésor de la foi catholique. Adorer le Saint Sacrement c’est reconnaître la présence réelle du corps et du sang du Christ. C’est se mettre en sa présence et laisser son amour grandir en nous. C’est un cœur à cœur avec le Christ, l’occasion de se laisser regarder par notre Créateur, l’occasion de regarder avec amour Dieu présent dans son hostie, le regarder comme un jeune homme regarde sa fiancée le jour de son mariage, le regarder comme une mère regarde son nouveau-né.
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Une adoration quand je veux
Dans certains lieux, le Christ est adoré sans interruption. Tous les jours, 24h/24, des religieuses ou des laïcs se relaient pour prier devant le Saint Sacrement. Cette dévotion est même la vocation principale des Sœurs de l’Adoration réparatrice, fondée dans les années 1850, qui ont un couvent en plein cœur de Paris. À quelques kilomètres de là, les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre perpétuent elle aussi l’adoration sans interruption depuis 1885. En Alsace, au sanctuaire du Mont Saint-Odile, la même dévotion a été mise place en 1931 à la demande de l’évêque.
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Aujourd’hui les missionnaires de la très sainte Eucharistie recensent toutes les adorations permanentes qui existent en France. Ils aident également à les mettre en place en se rendant dans les paroisses qui les sollicitent pour former des responsables et confier des détails d’organisations éprouvés. Et de fait, des paroisses et des communautés relèvent le défi de l’adoration perpétuelle un peu partout en France. C’est le cas à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) par exemple, où depuis 2007, l’adoration est proposée sous les toits, dans la petite chapelle Saint-Jean. Idem à Brest (Finistère), dans la chapelle du Saint-Sacrement de la paroisse Saint-Louis. À Vannes (Morbihan), l’Église Saint-Pie X a fêté en 2018 les dix ans d’adoration perpétuelle. À Nantes (Loire-Atlantique), dans l’église de la Madeleine les fidèles se relaient depuis plus de 8 ans et adorent le Christ dans une petite chapelle au fond du sanctuaire. Les Bordelais peuvent adorer à toute heure, en plein centre ville, dans l’église du Sacré-Cœur. À Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), la Chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption est constamment ouverte pour permettre à ceux qui le souhaitent de venir adorer le Saint Sacrement. À Toulouse (Haute-Garonne), à quelques pas de la place du capitole, la paroisse Saint Jérôme expose le Saint Sacrement. Les Parisiens connaissent bien la basilique du Sacré-Cœur comme lieu d’adoration perpétuelle. Mais savent-ils que la paroisse de Saint-Pierre du Gros Caillou fait de même ?
Une adoration où je veux ?
S’il n’existe qu’une grosse dizaine de lieux pour l’adoration perpétuelle, lieu où des fidèles se relaient 24 heures sur 24 pour prier devant le Saint Sacrement. Il existe, en France, de nombreux lieux d’adoration “permanente”. Le Saint Sacrement n’est pas exposé en continu, mais en fonction de créneaux horaires déterminés. À Marseille (Bouches-du-Rhône), depuis 2013, la paroisse Saint-Barnabé par exemple organise une adoration quatre jours de suite, du mardi matin au vendredi minuit. À Toulon (Var), les fidèles peuvent adorer en la paroisse Saint-Paul du lundi au samedi de 6 heure à midi. Autrement, vous pouvez retrouver toutes les adorations eucharistiques proposées en France sur cette carte.
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