En ce quatrième jour de Carême, Aleteia vous propose de réfléchir à la place que vous accordez dans votre vie aux plus petits, aux plus fragiles. Qui ne s’est jamais senti gêné quand un sans-abri lui a demandé une pièce ? Qui n’a jamais remis à plus tard sa visite de courtoisie chez un parent plus ou moins éloigné ? Interrogez-vous : quelle place je leur laisse dans mon quotidien ? Prenez le temps d’ouvrir les yeux sur les personnes qui vous entourent et dont certaines souffrent, silencieusement. Un sourire, un mot réconfortant, quelques pièces, un café, un appel téléphonique… Cela coûte peu et apporte beaucoup.
L’inverse de la richesse, ce n’est pas la pauvreté mais l’humilité. L’humilité, c’est savoir se sentir pauvre. « Venez, les bénis de mon Père […] Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire. […] Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». (Mt 25, 34-35, 40). Pour prolonger votre méditation, vous pouvez également participer à une communauté de prière proposée par Hozana.