Le souverain pontife a rappelé fin février combien la prière était nécessaire pour mener à bien le travail caritatif.
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La prière serait-elle le remède miracle pour gagner en efficacité ? C’est ce que semblait affirmer le pape François lors d’une rencontre avec des membres du Circolo San Pietro, une association caritative romaine, le 28 février dernier. “Le secret de l’efficacité de chacun de vos projets est la fidélité au Christ et la relation personnelle avec Lui dans la prière”, a lancé le successeur de Pierre, rappelant “la force et l’importance de la prière” dans l’œuvre du bénévole chrétien.
Le bénévolat, “une expérience de Dieu et de la prière”
Si le Christ est “présent dans le frère que nous rencontrons”, a-t-il poursuivi, le bénévolat peut alors devenir “une expérience de Dieu et de la prière”. C’est de cette manière que l’on peut venir en aide à ceux qui vivent dans des conditions difficiles. Le pontife argentin a cité l’Évangile de Matthieu. “En allant à la rencontre des pauvres, en procurant du soulagement aux malades et aux souffrants, vous servez Jésus qui a assuré : “Tout ce que vous ferez à l’un de ces petits qui sont mes frères c’est à moi que vous le faites”” (Mt 25, 40).
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“Chaque personne pauvre est digne de notre préoccupation, indépendamment de sa religion, de son appartenance ethnique ou de toute autre condition”, a-t-il poursuivi, insistant sur la nécessiter de prêter une attention particulière “aux nouvelles pauvretés”, à une époque de “grands changements et de précarité économique persistante”. Une intervention qui n’est pas sans rappeler l’Évangile de Luc, dans lequel Jésus invite à prendre le temps de s’asseoir pour méditer sa parole, au lieu de s’agiter : “Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée” (Lc 10, 41-42).