“Avec la langue, commencent toutes les guerres”, a mis en garde le pape François à l’occasion d’une messe à San Crispino da Viterbo, une paroisse de la banlieue nord de Rome (Italie) le 3 mars 2019.
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“Nous sommes des spécialistes” lorsqu’il s’agit de “critiquer les autres”, a déclaré le pape en commentant l’Évangile du jour (Lc 6, 39-45) dans cette petite église moderne. “Cela nous plaît !”. “Dans cette paroisse, peut-être, cela n’arrive pas”, a plaisanté le successeur de Pierre et pourtant “c’est très commun”. Cette voie des “commérages” conduit à l’hypocrisie. “Les commérages ont le pouvoir de détruire comme une bombe atomique”, a-t-il tonné. “Avec la langue, commencent toutes les guerres” : à la maison, au travail ou encore dans les paroisses.
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Ainsi, pour lutter contre cette tentation, le pape a délivré aux paroissiens “deux remèdes”. En premier lieu, lorsque la tentation de critiquer l’autre est imminente, “prie pour lui”, a-t-il exhorté. Ensuite,”mords-toi la langue” et “bien fort”, a-t-il poursuivi avec humour provocant ainsi un tonnerre d’applaudissements au sein de l’assemblée. À quelques jours du début du Carême, le souverain pontife a invité les croyants à travailler tout particulièrement sur cette tentation de commérer, avouant que cela lui arrivait aussi.
Avant cette célébration, le chef de l’Église a d’abord échangé dans l’après-midi avec des enfants se préparant à la première communion pour certains et à la confirmation pour d′autres. Tandis que les plus jeunes ont chanté pour le souverain pontife, les plus âgés ont profité de cette présence peu commune pour poser quelques questions. Le successeur de Pierre a également rencontré des sans-abri, en présence de bénévoles de la Communauté Sant’Egidio et de la Caritas.