Elle se définit volontiers comme une miraculée. Une des onze personnes blessées dans l’attentat de Strasbourg le 11 décembre dernier s’est confiée à France 3. “Je reste persuadée qu’un ange gardien m’a protégée ce soir-là”, assure-t-elle.
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Lorsque le terroriste Chérif Chekatt ouvre le feu en ce 11 décembre 2018 en plein milieu du marché de Noël de Strasbourg, il n’est pas encore 20 heures. Le bilan est de cinq morts et une dizaine de blessés. Parmi eux, une femme qui a décidé de se confier à France 3, plus de deux mois après le drame.
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Elle n’a pas souhaité donner son identité mais c’est à visage découvert qu’elle est revenue sur cet épisode douloureux. Ce soir-là, le terroriste s’est avancé vers elle et a tiré en visant son cœur. “Il pointait son arme sur moi […] J’ai reçu la balle en plein cœur”, raconte-t-elle. “Ces gens qui sont morts à côté de moi… Ç’aurait presque été plus normal que je décède à leur place. Je suis plus âgée, c’étaient des jeunes”.
Miracle ou concours de circonstance ?
La balle n’a pas traversé sa peau et n’a donc pas touché d’organes vitaux. « Ça a brûlé ma peau, ça a traversé mes deux blousons, ça a brûlé mon tee-shirt et la balle n’est pas rentrée », témoigne-t-elle. Le tireur a-t-il mal visé ? Était-il trop loin ? L’arme était-elle mal ajustée ? “Je reste persuadée qu’un ange gardien m’a protégée ce soir-là”, confie de son côté la rescapée.