Si l’Eglise veut être “totalement crédible” dans son annonce de l’Evangile, elle doit prendre “toutes les mesures possibles” pour lutter contre les abus sexuels sur mineurs, a déclaré le pape François le 24 février 2019 lors de l’Angélus depuis sa fenêtre du Palais apostolique du Vatican.
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Du 21 au 24 février, a rappelé le pontife, des évêques du monde entier et des responsables de l’Eglise se sont réunis pour un sommet “très important” sur la protection des mineurs. Les abus sexuels ont en effet suscité “depuis un certain temps” un “grave scandale”. Et ce, tant en raison des “dramatiques souffrances” des victimes, mais aussi à cause de “l’injustifiable inattention” à leur égard et de la “couverture des coupables” par des autorités ecclésiales. Ce phénomène, a indiqué l’évêque de Rome, est diffusé sur tous les continents.
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Au cours du sommet, a poursuivi le Souverain pontife, les évêques du monde entier ont “pris conscience” de leur responsabilité et du devoir de “refuser radicalement” toute forme d’abus. Si l’Eglise veut que ses lieux soient “pleinement sûrs”, il est nécessaire de prendre “toute les mesures possibles”. Cela est indispensable pour qu’elle soit “totalement crédible et fiable” dans sa mission, a insisté le pape.
Avant ces déclarations et la prière de l’Angélus, le chef de l’Eglise catholique a commenté l’Evangile du jour (Lc 6,27-38). Dans celui-ci le Christ invite chacun à “aimer ses ennemis”. Pour y parvenir, a expliqué le pontife romain, il faut se mettre à la suite du Seigneur, seul capable de donner un tel amour. En Dieu, a-t-il assuré, “nous devenons capables de faire des choses que nous n’aurons jamais pensé pouvoir faire”.