Parce qu’elle est « un dialogue », « la prière ne doit pas sombrer dans l’intimisme », a expliqué le pape François lors de l’audience générale au Vatican le 13 février 2019.
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Le souverain pontife a ainsi poursuivi mercredi son enseignement sur la prière du “Notre Père”. Commentant l’Évangile de Luc (10, 21-22), l’évêque de Rome a insisté sur le caractère caché du dialogue avec Dieu : « la vraie prière » est celle qui se déroule « dans le secret de la conscience », « visible uniquement par Dieu ». À l’inverse de celle des « hypocrites » qui « prient debout dans les places publiques ».
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Pourtant, a prévenu le pontife, cette prière ne doit pas sombrer dans « l’intimisme » et « laisser le monde hors de la porte de sa chambre ». En effet, le « Notre Père » est précisément fondé sur le « tu ». « Savez-vous quel mot manque-t-il dans le « Notre Père » ? », a lancé le chef de l’Église avec insistance. « C’est le “je” » ! Le Seigneur nous apprend à prier avec le « tu », puis le « nous », rythmant l’ensemble du « Notre Père ». Ainsi, « il n’y a pas de place pour l’individualisme dans le dialogue avec Dieu », a affirmé le souverain pontife.
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À l’inverse d’une prière « d’anesthésie » qui aiderait à rester « tranquille », le Seigneur nous appelle, au cœur même de notre échange avec lui, à nous ouvrir au « cri » des personnes qui nous sont « proches ou lointaines ». Sans cette « compassion », dont le Christ nous offre un exemple, la prière n’est qu’un terrible « malentendu ». « N’oubliez jamais cela », a conclu le successeur de Pierre.