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Tristesse après la découverte de deux nouvelles églises vandalisées

Église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte (Yvelines)

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La rédaction d'Aleteia - publié le 11/02/19
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Alors que pas moins de trois églises avaient déjà été victimes de dégradations en début de semaine dernière, deux autres ont été vandalisées au cours de ce week-end.

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Les actes de vandalisme et de profanation dans les lieux sacrés ont continué au cours du dernier week-end, notamment dans des églises de Maisons-Laffitte (Yvelines) et de Dijon (Côte d’Or). Samedi 9 février, en début de matinée, à l’église Notre-Dame de Dijon, les hosties ont été répandues au sol, une nappe d’autel souillée et un missel déchiré. Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, a célébré une messe de réparation dans l’après-midi. Il a insisté sur l’importance de cette église située au cœur de la ville et particulièrement chère aux habitants.

Le lendemain, dans l’église Saint-Nicolas de Maisons-Laffitte, c’est le tabernacle qui a été renversé. Selon une représentante du diocèse qui a répondu aux questions d’Aleteia, on n’a cependant “aucun signe qui montre que ce sont des actes anti-catholiques”. “Les églises sont toujours ouvertes et l’on sait bien qu’il y a souvent des gens fragiles qui y entrent”, précise-t-elle. Et si cet acte “n’est pas à prendre à la légère”, il faut cependant le replacer dans un contexte général de violence “qui exprime probablement un mal-être général”.

Le préfet des Yvelines réagit

S’il s’agit bien d’une profanation pour l’église Notre-Dame de Dijon, ce n’est pas le cas à Maisons-Laffitte. En effet, le droit canonique définit la profanation comme « des actions gravement injurieuses » commises dans des lieux sacrés « au scandale des fidèles » et qui sont considérées comme « si graves et contraires à la sainteté du lieu qu’il ne soit pas permis d’y célébrer le culte tant que l’injure n’a pas été réparée par le rite pénitentiel prévu par les livres liturgiques » (canon 1211 du code de droit canonique).

Ces événements ont fait réagir aussi bien les fidèles que le clergé et les représentants de l’État, tels que Jean-Jacques Brot, préfet des Yvelines. Pour l’abbé Grosjean, cette violence est “grave”. Il affirme qu'”elle blesse beaucoup de croyants dans leur foi”. Le cardinal Sarah invite quant à lui les évêques, les prêtres et les fidèles à “garder la force et le courage”.



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