Arrivé le 23 janvier au Panama pour les Journées mondiales de la jeunesse, le Pape a prononcé un discours d’ouverture ce jeudi devant des dizaines de milliers de jeunes.
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“Qu’il est bon de vous retrouver et de le faire sur cette terre qui nous reçoit avec tant de couleur et tant de chaleur”, a lancé le Pape aux jeunes rassemblés en ce mois de janvier au Panama pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Un discours d’ouverture énergique qui a donné le ton de ces journées. Le souverain pontife a invité les jeunes à ne pas avoir peur et à “aller de l’avant” avec une “énergie rénovatrice” afin d’être “plus joyeux et plus disponibles, plus “témoins de l’Évangile””. Cela ne se fera pas en créant “une Église parallèle” qui serait plus “cool” (c’est le mot qu’il a employé), mais en s’ouvrant “à une nouvelle Pentecôte”, c’est-à-dire en se mettant au service de ses frères. Il a salué les jeunes présents, reconnaissant qu’ils avaient probablement dû faire des efforts et des sacrifices pour arriver jusque-là : “Je sais que venir jusqu’ici n’a pas été facile. […] Vous n’avez pas eu peur de risquer et de marcher”.
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“Se rencontrer ne signifie pas s’imiter”
Il a également insisté sur la beauté de la rencontre dans la différence en utilisant des images concrètes, comme le maillot de football. “Se rencontrer ne signifie pas s’imiter, ni penser tous la même chose ou vivre tous de la même manière en faisant et répétant les mêmes choses, en écoutant la même musique ou en portant le maillot de la même équipe de football. Non, pas ça. La culture de la rencontre est un appel et une invitation à oser garder vivant un rêve commun”. Le pape François aime les choses incarnées. Il l’a montré une fois de plus en utilisant une expression aux parfums latinos, “faire la rumba”. “Aujourd’hui nous pouvons “faire la rumba””, a-t-il lancé à la jeunesse rassemblée devant lui, “car cette rumba a commencé il y a longtemps dans chaque communauté”.
“Le christianisme est une personne”
Le pontife argentin a ensuite insisté sur la nécessité de s’appuyer sur la personne du Christ comme ciment de la foi, citant Mgr Oscar Romero, l’un des huit saints patrons de ces journées panaméennes, qui disait : “Le christianisme n’est pas un ensemble de vérités qu’il faut croire, de lois qu’il faut respecter, ou d’interdictions. Il deviendrait ainsi repoussant. Le christianisme est une personne qui m’a beaucoup aimé, qui réclame et demande mon amour. Le christianisme c’est le Christ” (homélie du 6 novembre 1977). “La chose la plus attendue avec espérance de ces Journées ne sera pas un document final, une lettre convenue ou un programme à exécuter” mais “vos visages et une prière”, a-t-il conclu.
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