Donner du sens à son travail, qui n’est pas le tout de sa vie, savoir hiérarchiser ses priorités… prendre du recul, juger avec discernement.Voici dix bonnes raisons de s’inspirer d’un coaching socratique dans son quotidien professionnel… et pourquoi pas, familial ?
1- Faire de son travail un exercice de vie personnelle
“Votre temps est limité, ne le gâchez pas en vivant une vie qui n’est pas la vôtre” disait Steve Jobs aux jeunes diplômés de Stanford. Ce conseil d’accomplissement ne leur est pas réservé. Ce qui est en jeu dans une activité professionnelle, n’est pas seulement le fait de gagner sa vie en pratiquant une activité pertinente, mais de s’accomplir. Sont concernés tous ceux qui osent aborder leur vie professionnelle comme une aventure humaine personnelle.
2- Élargir son champ de vision
La performance est bien souvent le pôle unique de la vision professionnelle. À trop vouloir la servir, on risque fort de la perdre : plutôt que de fixer son regard sur le seul guidon de la performance, mieux vaut se mettre en perspective vers l’horizon du sens.
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3- Renouer avec ses fondamentaux
La vie professionnelle est prenante, on en oublie ce que l’on est, ses propres lignes de force et ce que l’on veut vraiment. D’où la nécessité de défendre un temps pour soi afin de ne pas se perdre dans le tourbillon des urgences.
4- Interroger ses évidences
Quoiqu’on en pense, chacun de nous a ses points aveugles, avec des certitudes et des habitudes qui ne sont pas toutes fondées. Identifier ces routines stériles permet une progression aussi utile que libératoire.
5- Exercer sa liberté
La liberté n’est pas tant un donné qu’une conquête. Les contraintes quotidiennes et le besoin de sécurité l’amenuisent. Exercer sa liberté, c’est oser la créativité et renouveler ainsi le sentiment d’exister à travers son travail, plutôt que de le subir.
6- Définir ses priorités en fonction de ce qui compte vraiment pour soi
La vie professionnelle est un cocktail de priorités : celles de son entreprise, de son service, de ses clients, de soi-même… Tout n’est pas harmonieux, et il peut devenir urgent de discerner ce que l’on est prêt à sacrifier, sans renoncer à soi-même.
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7- Relativiser ses émotions
Sous couvert d’agilité et de réalisme, les décisions et les raisonnements sont bourrés d’émotions… Explorer ses délibérations sous cet angle est parfois lumineux pour prendre conscience des émotions qui peuvent être mauvaises conseillères.
8- Aborder les problèmes cruciaux avec logique
La logique, c’est l’art de définir, relier et argumenter. Elle est d’autant plus nécessaire que les projets sont stratégiques, qu’il ne faut pas se laisser impressionner par l’ampleur des enjeux. La logique apporte une solidité méthodique et facilite un langage commun.
9- Trouver des mots justes
Le prêt-à-penser et le charabia managérial perturbent la relation professionnelle : ils nuisent à l’authenticité et créent de l’incompréhension. L’exercice philosophique permet à chacun de choisir les mots justes et d’être compris de tous.
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10- Développer une relation de qualité avec les autres
Pas d’équipe efficace sans un relationnel fort. Cela n’est jamais acquis, toujours à recommencer. Parce qu’au-delà des savoir-faire, la qualité des relations interpersonnelles dépend des savoir-être que chacun exerce en fonction de son propre style.