Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Devant un comportement insolent, il peut arriver très rapidement d’être happé dans une spirale où l’on teste les rapports de force dans une escalade de violence verbale, voire physique, loin d'être constructive. Ou alors, pour éviter le conflit, on fait comme si on n’avait rien entendu et on se laisse aller à une facile indifférence. Ni l’une ni l’autre solution ne sont vraiment convaincantes.
Ne pas réagir tout de suite
Lutter contre l’arrogance et la provocation de son enfant nécessite que les parents fassent preuve de tact, de patience et de fermeté. Pour commencer, lorsque l'enfant est en colère, il est offensé et peut proférer des paroles insolentes. Ce n'est pas le moment de parler, ni de gronder, mais celui de garder un silence stratégique intelligent.
L'adulte, en l'occurrence le père ou la mère, est celui qui doit maintenir la paix. Une bonne stratégie consiste à regarder l’enfant droit dans les yeux et à dire, tout au plus : "Je vais prétendre que je n'ai pas entendu ce que tu viens de dire". L’enfant continuera sans doute à provoquer votre colère. Respirez ! Et ainsi, sans élever votre voix, vous pouvez dire : "Lorsque tu seras calmé, nous pourrons parler." Et vous sortez de la pièce.
Être ferme et inculquer le respect
Lorsque l’enfant s’apaise, allez le chercher et engagez le dialogue : "Que m'as-tu dit tout à l'heure ?" Si l’enfant s’apprête à réitérer ses récriminations, il est important que vous le coupiez net et que vous lui disiez avec fermeté : "Je comprends ce que tu ressens, mais pour commencer, tu ne me parles pas comme ça, parce que toi et moi, nous ne sommes pas pareils. Je suis ton père/ ta mère, et je ne te laisserai pas parler ainsi". Ceci a le mérite de clarifier le rapport parents/enfant et de rappeler qui est la figure d'autorité. Puis insistez sur la première règle de la maison : le respect. Par conséquent, l’insolence ne peut être tolérée.
La pire chose à faire serait de cesser de parler (avec son ado) en prétendant qu'il ne se passe rien ou que ce n’est pas si grave.
S'il manque à nouveau de respect, le moment est sans doute venu de réduire certaines permissions qu’il avait. Il apprendra ainsi à assumer les conséquences de ses actes. La pire chose à faire serait de laisser passer. De cesser de parler en prétendant qu'il ne se passe rien ou que ce n’est pas si grave. Ces situations doivent être combattues de front, avec tact et intelligence. Si nous laissons passer un manque de respect, après un certain temps, les situations seront chaque fois plus graves. Il est important de parler, autant de fois que nécessaire, avec compréhension, empathie et amour, en fonction de l'âge et de la maturité de l’enfant. Voici quelques bonnes pistes :