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Et si réfléchir lentement était le meilleur moyen de réussir

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Javier Fiz Perez - publié le 15/01/19
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Vous avez certainement en tête des personnes parmi vos collègues ou vos amis qui vous bluffent par leur capacité à répondre sans délais à toute sorte de questions. Cette qualité n’est pourtant pas forcément un allié quand il s’agit de répondre à une question épineuse.

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Vous vous souvenez à l’école ? Ces élèves qui levaient le doigt à peine la question posée par le professeur et qui apportaient tout de suite la bonne réponse. De nos jours, marqués par l’instantanéité des réseaux sociaux, cette rapidité à donner la bonne réponse dans les meilleurs délais semble être devenue la qualité la plus indispensable et la plus recherchée. Pourtant, est-elle toujours aussi efficace qu’on le croit, particulièrement lorsqu’il faut résoudre des situations complexes ou dénouer les enjeux les plus cruciaux ?

À qui identifiez-vous ? Au pilote de course ou au marcheur ?

Pour trouver une réponse ou prendre une décision, on peut comparer la manière de penser de chacun à deux modes d’action : celui du pilote de course ou celui du marcheur à pied. Les deux atteindront leur objectif, mais selon des modalités et à un rythme différents. Le pilote de course se préoccupe peu du chemin, tandis que le promeneur en connaît tous les détails. C’est ce dernier qui approfondira davantage, il trouvera les solutions aux problèmes les plus épineux.

Lorsque la pression augmente pour résoudre une situation ou un problème urgent, la flexibilité du marcheur devient un enjeu déterminant. Le pilote de course, en revanche, sera plus rigide, sa capacité d’adaptation sera moindre.


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Penser comme un marcheur

Ceux qui conduisent des négociations comme des pilotes de course auront davantage recours à des idées préconçues, ils éviteront les informations critiques révélées au cours du processus, ce qui peut avoir des conséquences négatives. Il en est de même lorsqu’on rencontre des personnes qui savent lire rapidement, au point de dévorer des ouvrages. Seront-elles capables de dénicher toutes les nouvelles idées, ou de faire des associations ? Souvent, ces lecteurs sont tellement occupés à terminer le livre qu’ils n’auront pas accédé à tout son contenu. Ainsi, dans un monde où l’information est si rapide, n’est-il pas de plus en plus urgent de nous entraîner à penser comme le marcheur, pour trouver les bonnes solutions ?


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Marcher les yeux ouverts

Apprendre ne veut pas dire se dépêcher. La réflexion nécessite du temps, ce à quoi les réseaux sociaux et le monde des affaires se prêtent mal. D’autre part, n’est-il pas intéressant de remarquer que lorsque nous réfléchissons, nous savons poser des questions. Nous sommes alors capables de faire preuve de souplesse, même avec nos convictions de départ. Nous pouvons trouver des solutions qui, a priori, ne nous étaient pas apparues. Par conséquent, il faut vraiment privilégier l’attitude de “marcher” dans la vie, les yeux ouverts, ce qui améliore notre capacité à prendre conscience de chaque instant que nous vivons.

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